Les coupures d’électricité sont devenues le quotidien des camerounais. Malgré quelques astuces mises sur pieds par les populations , elles continuent de broyer du noir.
Dure, dure de vivre dans la cité économique ces jours-ci. Outre des tas d’immondices qui ont pris la ville en otage, les habitants de la cité économique broient du noir. Aucun quartier n’est épargné. Face à ces coupures d’électricité à répétition, les populations rivalisent d’ingéniosité.
Pour les familles les moins nanties, le retour à la lampe tempête se présente comme la seule alternative. « Ces lampes ont appartenu à mes parents qui me les ont léguées. Elles ont été bien entretenues. Tous les soirs avant de dormir, je lave le verre et j’y introduis du pétrole. Je me mets en mode précaution », raconte Jeannine.
Les plus nanties eux, se sont offerts des groupes électrogènes pour certains et les lampes rechargeables pour d’autres. « Toutes ses commodités ont un coût. En dehors de votre facture d’électricité qui est déjà énorme. Vous devez débourser de l’argent pour vous procurer du carburant ou du gasoil pour faire fonctionner le groupe. Ce sont des charges en plus que je n’avais pas prévu », se plaint Charles, jeune cadre dans une société brassicole de la place.
Des zones impactées
En dépit des travaux Sonatrel. Avec impact sur la fourniture d’électricité dans plusieurs quartiers de Douala, la situation ne semble guère s’améliorer. Tous les jours, les clients sont informés de ce que Sonatrel a informé Eneo sur d’importants travaux menés sur ses lignes.
Pour des raisons de sécurité évidentes, la ligne de transport alimentant une grande partie de la ville est hors service.
Interruption de la fourniture d’énergie
Ce qui entraine l’interruption de la fourniture d’énergie dans les zones impactées pendant la durée desdits travaux. A chaque fois, Eneo, à travers une communication dédiée, remercie d’avance ses clients. Pour leur patience et recommande de maintenir débranchés tous les appareils sensibles. Et ne les rebrancher que 15 à 20 minutes après le retour effectif et la stabilité du courant