Les activités dans les plantations de la Société Camerounaise de palmeraies (Socapalm) à Edéa ont été perturbé il y a peu.
Les femmes du village Apouh, réunies autour de l’association dénommée Afrise ont envahi les plantations. Pour, y mettre leurs propres cultures.
Dans une colère, elles ont trouvé de l’espace pour planter 6000 rejetons de bananiers plantains. Foulant au pied les recommandations du sous-préfet d’Edéa 1er. Tout s’est passé dans la zone 81B, un espace dont le titre foncier appartient à la concession de la Socapalm.
Il convient de signaler que cette surface a été occupée par le palmier à huile. Elle est restée en prévision de replanting palmier. Même la pésence des gendarmes n’a pas persuadé les femmes qui ont mis leur plan à exécution. Moment de tensions donc, le samedi 18 janvier 2025 dans la petite localité située dans l’arrondissement d’Edéa 1er.
Un problème de l’espace vital
C’est en principe depuis le mois de mars 2023 que tout a commencé. Les contestations se sont poursuivies au mois d’aout et au mois de septembre 2024. A ce moment, les riverains ont lancé un grand mouvement de contestation. Toute chose qui contraint la Socapalm d’arrêter les travaux.
L’association Afrise mène une lutte pour la revendication de l’espace vital par les riverains. « Nous sommes là pour une revendication de l’espace vital. La réalité est que le 14 août dernier, les engins ont été mis en arrêt de travaux par une injonction du Sous-préfet d’Edéa 1er. Qui a demandé que la Socapalm arrête les travaux. Nous demandons activement l’arbitrage de l’Etat dans cette querelle pour situer chaque partie », nous a-t-on fait comprendre.
Il faut bien le rappeler, l’espace réclamé par les femmes d’Apouh est inclus dans le titre foncier N° 184 du 10 août 1960 de la SProA. La SProA est devenue alors Société des palmeraies de la Ferme suisse (Spfs). Avec la fusion/absorption de la Socapalm, cette dernière en est devenue propriétaire. Ce qui établit de droit, la propriété de ce titre foncier à la Socapalm.
Chantage et manipulation
Pour les autorités administratives Et au cours d’une descente à la Préfecture d’Edéa pour avis, il en était ressorti que les mouvements de contestation sont un chantage et de la manipulation des populations qui connaissent la vérité. Malheureusement, la situation reste tendue sur le terrain avec des actions violentes menées par les villageois qui revendiquent la rétrocession de leurs terres.
Pour la Socapalm, il faut une intervention rapide et efficace afin de trouver des solutions durables à ce conflit récurrent. En même temps elle réaffirme son engagement à défendre les intérêts de la société et à protéger son patrimoine foncier contre toute tentative d’intrusion, c’est écrit dans leur communiqué.
Nous y reviendrons.
