Un chef ambazonien a été tué le 24 Novembre dernier avec quatre autres séparatistes dans une embuscade tendue par l’armée camerounaise dans la ville de Bamenda.
Un chef des Forces de défense d’Ambazonie connu sous le nom de « Général Weapon » et quatre autres séparatistes ont perdu la vie dans une embuscade qui avait été tendue par les forces de l’ordre dimanche dernier.
Selon les informations, le leader séparatiste avait trouvé la mort au côté de son adjoint, le Colonel « Mami « . Peu de temps après, les militaires avaient de nouveau attaqué, causant la mort de trois autres combattants qui s’étaient réunis pour enterrer les deux victimes dans la localité de Nchualam Mankon-Bamenda.
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Les militaires ont par la suite récupéré deux véhicules Prado que les rebelles avaient saisis aux citoyens et qu’ils utilisaient pour mener leurs opérations à Bamenda. Selon les rapports, le Général Weapon a dirigé des combattants séparatistes pour commettre plusieurs atrocités dans la ville de Bamenda.
Il est accusé d’être impliqué dans des actes criminels tels que l’incendie des bureaux fiscaux, les enlèvements contre rançon, les extorsions sous prétexte d’une « taxe de libération », ainsi que des vols à main armée.
Les revendications des Forces de défense de l’Etat fictif d’Ambazonie
Les Forces de défense de l’État fictif d’Ambazonie continuent de revendiquer ce qu’ils considèrent comme droits fondamentaux pour les populations anglophones du Cameroun. Leur principal objectif reste l’indépendance des régions anglophones, qu’ils estiment être marginalisés par le gouvernement central. Les séparatistes affirment que leurs droits culturels, linguistiques et politiques sont systématiquement ignorés, ce qui justifie leur lutte armée.
















