Les attaques mortelles de Boko Haram font parler les politiciens. Pour la classe politique, le gouvernement doit se pencher en urgence sur ces problèmes. Qui mettent en danger la sécurité de nos militaires dans l’accomplissement de leur mission patriotique.
La dernière attaque mortelle des soldats par la secte Boko Haram au poste de Wulgo. A la frontière avec le Nigéria est encore d’actualité. La secte islamiste avait encore frappé. Et fait des morts dans les rangs de l’armée. Dans la nuit du 24 au 25 mars 2025, à Wuglo, État du Borno, dans le Nord-Est du Nigeria.
Le bilan, non officiel avait fait état d’une dizaine de soldats tombés sur le champ de bataille. Ce tragique évènement, il faut le souligner, rappelle celui du 24 et de la nuit du 26 au 27 juillet 2021. Dans la même localité, où de nombreux militaires étaient tombés. Et qui avait fait une dizaine de blessés.
Au moment où le Cameroun continue de pleurer ses vaillants soldats, des messages de condoléances. Et de soutien aux familles biologiques des vaillants soldats morts. Et à la grande famille des Forces Armées camerounaises fusent de partout. A l’endroit des blessés, des souhaits de prompt rétablissement inondent la toile.
Face à la recrudescence de ces attaques mortelles des éléments armés de la secte Boko Haram. Contre nos populations dans la Région de l’Extrême-Nord et même contre nos postes avancés. Le haut commandement militaire se montre désormais très préoccupé.
Selon le président du mouvement pour la renaissance du Cameroun. « Ces attaques, menées avec une facilité déconcertante. Et dont les bilans sont chaque fois plus lourds pour notre nation. Laissent penser qu’il y a d’importants problèmes de management dans le haut commandement militaire », dit-il.
Problème des Tableaux d’Effectifs
Et de penser qu’« il est temps pour le pouvoir politique d’apporter des solutions adaptées aux problèmes profonds. Et urgents que soulèvent ces attaques mortelles récurrentes ». Parmi ces problèmes, le candidat à la présidentielle de 2025, affirme. Qu’il y a celui du rajeunissement des hauts responsables de notre Armée.
« Le moral de la troupe, qui est pourtant le premier levier. Pour stimuler la bravoure du soldat. Ne semble pas malheureusement être une préoccupation du haut commandement. Désormais, des soldats parlent de leurs souffrances même sur les réseaux sociaux », pense Maurice Kamto.
A cela s’ajoute, continue-t-il, l’épineux problème des Tableaux d’Effectifs et de Dotation (TED). Et plus généralement le défi logistique. Ainsi que la question très sensible des orphelins. Et des veuves de militaires tombés sous les drapeaux.