Dans la région de l’Adamaoua, des agents de douanes de la mission HALCOMI ont saisi dans la nuit du 27 et 28 Octobre dernier, 3144 munitions de guerre, dans un bus en direction de Yaoundé.
Tchabal une localité de la région de l’Adamaoua a été marquée le 27 et 28 Octobre dernier par la saisie d’un impressionnant stock de plus de 3 144 munitions de guerre, dans un bus. Ces armements ont été saisis lors d’un contrôle par les éléments des douanes de la mission HALCOMI (Halte au Commerce Illicite), alors que le bus de 70 places dans lequel il etait dissimulé se rendait à Yaoundé. Et ceci après avoir passé plusieurs contrôles sans aucune gêne, avant d’atteindre le poste de Tchabal, à 40 km de Ngaoundéré où il a été intercepté.
Cette cargaison de munitions dissimulées dans les bagages comprenait entre autres 3000 cartouches pour fusils M21, 119 munitions pour des fusils Kalashnikov AK-47, et 25 munitions pour pistolets automatiques. Le détenteur du paquet, qui s’était présenté comme étant un militaire n’a pas été en mesure de fournir une pièce d’identité et a tenté de s’échapper lors de son interrogatoire.
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Cependant, il a rapidement été arrêté et a été transféré à la Sécurité Militaire (SEMIL) de Ngaoundéré, puis emmené à Yaoundé pour approfondir l’enquête. Cette affaire pose d’importantes interrogations sur l’utilisation prévue de ces armes.
Était-ce pour approvisionner les organisations criminelles actives dans les grandes villes telles que Yaoundé ou Douala, les groupes armés de l’Adamaoua, ou peut-être même les séparatistes dans les régions anglophones ?
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Cette interception d’armes met en lumière un réseau clandestin qui pourrait être beaucoup plus étendu. Le mystère entourant la destination finale de ces munitions témoigne d’un climat de sécurité tendu au Cameroun, où la lutte contre les réseaux clandestins reste une priorité pour les autorités.