La ville de Bagangté bouillonne à cause d’un crime qui a créé une onde choc. Kidnappée, sodomisée, la gamine avait été assassinée le 29 février à Bagangté.
L’affaire Shalom a-t-elle livrée tous ses secrets ? A Bagangté et même ailleurs sur le triangle national, elle continue de défrayer la chronique. Tant une bonne frange de l’opinion soutient que beaucoup de vérités ont été tues dans ce crime odieux.
La gamine avait été kidnappée sodomisée et assassinée le 29 février 2024 à Bangangté. Une ville qui, plus d’un an après, continue de porter le deuil. « Soyons plus éclairés car avons une guerre spirituelle à mener. Et que nous sommes déjà en train de remporter la bataille. Le procès de Shalom a déjà eu lieu selon les hommes ».
Diffamation de nom
Et « c’est vrai, le tribunal des hommes a donné son verdict c’est vrai! Shalom a vu son procès se tenir. Comme une fille sans père car les hommes ont rejeté le père que Dieu lui a donné. Et elle a connu comme père toute sa vie », fulmine un proche de la famille.
Courroucé, il affirme sa détermination à faire éclater la vérité sur l’affaire Shalom. « Le jugement divin sera prononcé sur les vrais coupables. Car un certain Mr Ngoukou Thomas Fils a porté plainte contre le couple durement éprouvée. Et empêché de faire son deuil véritable. Le couple Dounya avec pour motif : » Diffamation de nom et déclarations mensongères »
«… Nous sommes en guerre et c’est contre le mal et l’injustice. Car les familles souffrent chaque jour les mêmes situations. Mais la justice du Cameroun taille le jugement à leur mesure », confie-t-il dépité.
Psychose dans la ville
Il révèle par ailleurs que « pour ceux qui disent que Dieu ne parle pas. Chez moi, Dieu se révèle encore et l’une des manières. C’est par les rêves. Cette nuit, une de mes filles a fait un rêve. Dans son rêve, elle est entrée dans une chambre. Et une femme l’a suivi à l’intérieur et lui a dit : » Je suis la femme qui avait tué Shalom. Et personne ne saura la vérité ……. »
L’affaire Shalom Tsemo continue de générer une psychose à Bagangté. Les enquêtes suite après son enlèvement. Et l’assassinat de cette fillette de six ans. Alors qu’elle rentrait de l’école le 29 février 2024 dans cette localité avaient été bloquées depuis longtemps.
« Ici à Bangangté chacun a toujours peur de parler de l’affaire Shalom. Nous continuons de vivre dans la peur. Chaque personne reste prudente dans la ville. Chacun évite de pointer du doigt la maison dans laquelle le corps de l’enfant avait été trouvé. Il faut se méfier. Le dehors est mauvais », affirme un habitant.
Plus d’un an après les populations et la communauté éducative de la région exigent que justice soit faite.