Le vandalisme à Douala a pris des proportions assez inquiétantes. Et c4est le mobilier urbain qui est l’objet d’attraction de certains individus. Dans la métropole économique, on détruit presque tout.
En effet, un individu a été surpris dans la nuit du 14 mars 2025 à Bonapriso. L’homme, la quarantaine, était en train de casser les dalettes pour récupérer les petits morceaux de fer. Et avec une massette, il a choisi la nuit pour s’installer au lieu-dit Saint-John-Plazza.
Extraire la ferraille
Comme dans une activité ordinaire, l’homme avait pris soins de ranger ces dalettes dans un petit coin. Enlevant une après l’autre pour extraire la ferraille. Sans stress, il menait son activité jusqu’à ce qu’il soit rattrapé par les agents de la police municipale de la mairie de Douala.
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Le mal est très profond
C’est ainsi qu’il a été conduit au bon endroit pour répondre de son acte. Au fond, le mal est très profond et le phénomène a pris de l’ampleur avec en fond de toile, les conséquences sur le plan physique.
Comme on le voit donc, la ville de Douala, est grandement victime des destructions de son mobilier urbain. Effectivement le vandalisme est visible. C’est ainsi que les feux de signalisation sont détruits dans les carrefours. Les bouches d’incendie sont camouflées. Les lampadaires sont enlevés. Les garde-fous, les coffrets de commande et de câbles électriques, sont vandalisés ou volés par des individus souvent non identifies.
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Le laxisme des pouvoirs publics
Partant de ce constat, certains honnêtes citoyens évoquent le laxisme des pouvoirs publics. D’autres y voient une chaine de destruction organisée. « Les gars qui cassent les dalettes, récupèrent le fer qu’ils revendent là où les autorités connaissent. Ceux qui volent les câbles électriques et les lampadaires les livrent à la casse à Akwa. C’est un véritable de marché où vend les articles volés. Tout le monde le sait », dit Armand Kossi.
Étant donné que le marché-là tourne, Douala va toujours vivre dans ces pratiques. Du reste, le phénomène de destruction du mobilier urbain, n’épargne aucun quartier. Et ces actes perpétrés sont bien médités par les commanditaires.
Toutefois, un mécanisme de sanctions, sans préjudice de poursuites judiciaires, a été adopté par la Communauté urbaine de Douala. Pour lutter contre ce fléau. Mais rien n’y fait.