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Indice de perception : Le Cameroun, un pays corrompu

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Le dernier classement de Transparency International place le Cameroun parmi les pays les plus corrompus au monde.

En matière de corruption, le Cameroun n’est pas encore sorti de l’auberge. C’est selon l’Indice de perception de la corruption 2024 de Transparency International. Le Cameroun est donc l’un des pays les plus corrompus de la planète. Sur 180 pays au classement, le pays occupe la 143e place.

Une place de choix

Si tout n’est donc pas rose, certains secteurs demeurent les plus corrompus. Parmi ceux-ci, la justice occupe toujours une place de choix. Pour preuve, dans son rapport 2020 publié en septembre 2021, la Commission nationale anticorruption l’a classé au 5eme rang.

Chaque année, Transparency International publie le classement des pays qui ont maille à partir avec la corruption. Depuis 2009, cette organisation non gouvernementale épingle régulièrement le Cameroun. Un pays qu’elle considère comme étant l’un des plus touchés par la corruption.

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Cadeaux sous des formes variées

Outre la justice, la fonction publique fait également partie des secteurs minés par la corruption.  Deux secteurs gangrenés par une corruption rampante. Ici, se pratique généralement ce que Laurent Roger Ngimbog appelle la grande corruption. Perçue comme « un privilège, un défi ou une redistribution ». Ils fixent « unilatéralement ou obtiennent par des négociations avec leurs partenaires des cadeaux sous des formes variées en raison ».

Et en « fonction du rang qu’ils occupent dans la hiérarchie de l’administration ». Ils ont « un train de vie qui exige beaucoup de moyens financiers». En outre, ils ne « mangent pas seuls », dénonce Roland Tsapi, chroniqueur.

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Il est temps que les Camerounais prennent conscience du fait que la corruption est un fléau. La justice doit être rendue au nom du peuple camerounais. « Rendre justice, c’est rendre à chacun ce qui lui revient », rappelait le premier président de la cour suprême. C’était à l’occasion de la rentrée judiciaire 2024. Et le phénomène perdure, en dépit des actions de lutte menées par les pouvoirs publics.

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