Cabral Libii, candidat du Pcrn pour la présidentielle parle de provocation et en a après le Rdpc dont il accuse de menaces à l’endroit de son équipe de campagne.
En politique tous les coups semblent permis. Le Pcrn vient de l’apprendre à ses dépens. Le candidat de ce parti politique de l’opposition est remonté contre le Rdpc. Qu’il accuse de pratiques antis démocratiques. Cabral Libii qui n’entend point se laisser faire promet par ailleurs des représailles à la mesure du préjudice.
« Si le Rdpc n’arrête pas ses chiens enragés, il sera tenu responsable de la violence généralisée. Quand on déchire une affiche de Paul Biya quelque part. Tous les méprisables aplaventristes se mettent à dégueuler leurs indignations putrides partout », prévient l’honorable Cabral Libii.
Poursuivant presque en colère, il soutient que : « Mes militants viennent de passer une semaine en cellule à Ayos. Sur instruction ministérielle, mes équipes de campagne reçoivent de partout des menaces de mort et de destruction ».
Provocation de trop
Le député candidat déclare que dans le Dja et Lobo ses équipes de campagne subissent une violence. Digne de la gestapo. Ils sont, selon lui, systématiquement violentées et déshabillées et les visuels de son parti sont vandalisés.
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Pour toutes ces raisons, le président du Pcrn demande d’arrêter cette provocation de trop. « En tout cas chers camarades, c’est désormais coup pour coup! Puisque ces voleurs veulent nous pousser à bout, allons-y! », rouspète-t-il.
Dynamique inattendue
Au cours de cette campagne électorale qui bat son plein. L’on a noté que tous les acteurs en lice font montre d’un dynamique inattendue. « Tandis que certains candidats concentrent leurs efforts dans les grandes villes. Dépendant de leur présence physique pour mobiliser. Le Pcrn déploie une armée de militants formés, disciplinés. Et déterminés sur l’ensemble du territoire national », assure l’équipe de campagne du Pcrn.
Qui déclare que « dimanche 5 octobre 2025, les soldats-orange du Pcrn ont marqué leur présence. Dans les 301 communes du Cameroun, démontrant un maillage territorial impressionnant. Cette percée n’est pas le fruit du hasard. Mais le résultat d’un travail de fond, d’une stratégie longuement mûrie et d’une formation rigoureuse des militants ».
Selon l’équipe de campagne du candidat du Pcrn, « pendant que Cabral Libii galvanisait les foules dans l’Extrême-Nord. Traversant une dizaine de localités en une seule journée, ses équipes, souvent munies de moyens modestes. Mais d’une volonté inébranlable, portaient haut les couleurs du changement, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest ». Pour le Pcrn, ce n’est plus une simple campagne, c’est une démonstration de force.