Les états-majors des partis politiques seraient en train de travailler pour trouver un seul candidat à la présidentielle. Dans la perspective de dénicher l’oiseau rare qui pourrait challenger le candidat du Rdpc.
A quelques mois du scrutin présidentiel, l’opposition s’organise à l’effet de trouver un candidat consensuel. Interrogé ce jour par une radio émettant depuis la capitale économique, Me Akere Muna affirme. Qu’un travail est en train de se faire dans ce sens.
« Contrairement à ce que dit une certaine presse, les consultations vont bon train. Nous sommes en train d’aller vers tous les candidats. Y compris ceux dont les candidatures n’ont pas été retenues pour discuter et trouver une solution. Les choses avancent dans le même sens», nous a affirmé un cadre du parti Univers.
Il rassure : « nous pensons que pour venir à bout de ce système. Il faut y aller en rangs serrés. Nous devons pouvoir nous entendre pour trouver le candidat du consensus. Nous y travaillons ardemment ».
Appelé de tous ses vœux par un peuple au bout du rouleau. Le candidat consensuel pourrait être la panacée permettant de venir à bout du candidat naturel du Rdpc. Lui qui après avoir gouverné pendant 42 ans est aujourd’hui âgé de 93 ans.
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Régime en place
Cet appel pour un candidat de consensus urge au moment où l’église catholique s’en prend violemment au régime en place. Pas plus tard qu’hier, l’évêque de Bafoussam est monté au créneau pour mettre le conseil constitutionnel en garde. Dans un message solennel par lui délivré à la cathédrale de Bafoussam, il est sorti de sa réserve. D’abord pour questionner la conscience nationale, à l’approche de la présidentielle du 12 octobre 2025 et pour tancer le gouvernement.
Absence de transparence
En outre, le prélat a appelé à une décision juste. Courageuse et indépendante du Conseil Constitutionnel, garant de la régularité du scrutin. Il a également exprimé son inquiétude face à ce qu’il décrit comme un climat de méfiance. De manipulation juridique, de restrictions des libertés et d’exclusions politiques injustifiées.
Mgr Paul Lontsie-Keune a déploré l’absence de transparence. Et a appelé de tous ses vœux à un processus électoral crédible, inclusif et équitable. « Nous voulons la paix, mais pas n’importe quelle paix… Une paix fondée sur la justice, la vérité et le respect de l’État de droit. Le peuple murmure… Nous nous interrogeons », a-t-il martelé.