À quelques mois de la Présidentielle, le Front pour le Salut National du Cameroun (Fsnc) dénonce des pressions et un sabotage cybernétique. Issa Tchiroma Bakary parle d’une stratégie délibérée pour affaiblir le parti et étouffer une voix politique alternative.
Le Fnsc se dit victime de pressions et de sabotages. Dans un communiqué signé le 09 juillet 2025, son président national Issa Tchiroma Bakary alerte l’opinion sur des tentatives orchestrées par certains cercles du pouvoir à Yaoundé. Selon lui, ces manœuvres visent « à fragiliser, diviser et neutraliser le Fsnc », alors même que le parti connaît une dynamique ascendante.
Le président accuse notamment des pressions politiques et financières exercées sur plusieurs cadres influents du parti. « Ces actes de corruption politique, d’un autre âge », auraient conduit à la défection de plusieurs responsables. Parmi eux, Yerima Dewa, vice-président, qui a récemment quitté le Fsnc pour créer son propre mouvement, le All Cameroonian Congress (ACC).
Piratage du site officiel, page Facebook bloquée
Mais les obstacles ne s’arrêtent pas là. Le Fsnc déplore également un piratage de son site officiel de collecte de dons, un canal essentiel pour financer la campagne électorale. Cette attaque cybernétique a paralysé la stratégie numérique du parti. De plus, la page Facebook officielle du Fsnc a été bloquée « injustement », coupant ainsi le lien avec sa base et le grand public.
Pour Issa Tchiroma, ces actions combinées sont une « tentative délibérée d’étouffer une voix alternative » dans le paysage politique camerounais. Il dénonce fermement ces pratiques, qui « sapent les fondements d’un débat politique sain et respectueux ». Malgré ces coups durs, le Fsnc se dit résilient en cette veille de la Présidentielle. Le président assure que des mesures ont été prises pour sécuriser les outils numériques et relancer la collecte de fonds par d’autres moyens. Le parti reste mobilisé pour défendre ses idéaux et sensibiliser les citoyens à travers le pays.
Enfin, le Fsnc lance un appel à tous les acteurs politiques. Celui d’œuvrer « dans le respect mutuel et l’intérêt supérieur du peuple camerounais ».