Les candidatures s’annoncent encore pour la présidentielle de 2025 au Cameroun. Paul Alain Kamtchi vient de révéler son intention de briguer un mandat à la magistrature suprême.
Une autre candidature qui risque de surprendre plus d’un. Un conseiller municipal Rdpc de la commune de Bandja déclare sa candidature. Paul Alain Kamchi Kamtchi parle d’option républicaine. « Je suis de cette génération qui a grandi avec la patience, le droit de rêver, le devoir d’espérer. Je suis militant d’un parti qui a pu jusqu’ici faire ce qu’il a pu. Mais aussi le témoin d’un peuple qui aspire à mieux. Mieux travailler, mieux se soigner, mieux vivre », précise le candidat déclaré.
Né à Yaoundé, originaire de l’Ouest. Il affirme avoir été nourri par les réalités et les combats quotidiens du peuple camerounais. Diplômé en droit, puis en sciences politiques et en communication, il confie avoir choisi de s’engager très tôt dans les affaires publiques à travers de nombreuses activités associatives et politiques majeures. Lesquelles, avoue-t-il, le fondent à se considérer comme prêt pour oser. Car servir le Cameroun exige d’allier l’énergie de la jeunesse à la sagesse de l’expérience.
Proposition de renouvellement
« Ma candidature n’est pas un rejet : c’est une proposition. Une proposition de renouvellement dans le respect des acquis et la prise en compte des enjeux. Une transition ferme, mais paisible. Une rupture douce, mais effective », affirme celui qui croit en la force des institutions. Et en la nécessité de les adapter.
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« Je crois au progrès. Mais un progrès qui touche chaque individu. Chaque famille, chaque quartier. Chaque village », soutient le président de l’association nationale des experts en défense et sécurité.
Pour terminer cet enseignant d’université affirme disposer pour le moment de 260 signatures et des partis disposés. « En octobre 2025, je me présente devant vous avec humilité. Mais aussi avec une conviction inébranlable. Le Cameroun peut faire mieux. Et nous allons le faire, ensemble », adresse le Conseiller municipal aux camerounais.
Dans les rangs du parti au pouvoir, cette déclaration de candidature prête à confusion. « Nous sommes dans un parti légaliste. Chacun est libre d’exprimer ses aspirations. Nous n’empêchons personne de s’exprimer. S’il a jugé utile de se présenter à la présidentielle d’octobre c’est qu’il a des arguments à faire valoir. Nous avons notre champion et attendons tous qu’il se prononce », commente un sénateur désigné.