Sur le terrain, des militants du Rdpc, supportant du candidat Paul Biya sont stigmatisés et insultés à Kousséri.
Ce 27 septembre 2025 est le jour du lancement officiel de la campagne électorale de la présidentielle du 12 octobre. Pendant deux semaines, les 12 candidats vont cravacher dur. Ainsi que les équipes de campagne desdits candidats. Eux qui sont sur le terrain à travers des meetings grandioses. Le seul objectif étant au final de décliner les différentes professions de foi. Assorties des bulletins de vote aux couleurs des concurrents.
À Douala comme partout ailleurs, le Rdpc parti au pouvoir organise de gigantesques meetings sous la supervision de certains apparatchiks. A terme, le message délivré est celui d’un vote massif du candidat Paul Biya. Pour une victoire éclatante et sans bavure au soir du 12 octobre 2025. Ailleurs, le Pcrn du candidat Cabral Libii annonce un grand meeting. Idem pour Bello Bouba Maigari candidat de l’Undp.
Coalition inédite
Selon nos sources Ateki Seta Caxton, Akere Muna et Bello Bouba Maigari ont uni leurs forces dans une coalition inédite. En plaçant l’intérêt général au-dessus des ambitions personnelles, ils portent la candidature de Bello Bouba Maigari. Et promettent une transition pacifique ainsi qu’un avenir meilleur pour le Cameroun.
Sur le terrain, des supporters du candidat Paul Biya sont stigmatisés et insultés. Une vidéo devenue virale sur la toile diffuse une scène qui se déroule à Kousseri.
Victime des intimidations de l’autorité administrative, le meeting d’ouverture de campagne de Serge Espoir Matomba s’est tenu. Le candidat du PURS a bien reçu l’effervescence populaire avec pour leitmotiv, la libération du Cameroun du joug colonial. Incarné par le régime aujoulatiste de Yaoundé.
Référendum clair et tranché
Le 12 octobre prochain, les Camerounais seront appelés aux urnes. Ce scrutin n’est pas une présidentielle comme les autres. C’est un référendum clair et tranché : Paul Biya ou le changement. Et il faut le dire sans détour : s’abstenir, c’est offrir la victoire à Paul Biya.
Les sondages actuels placent Issa Tchiroma Bakary largement en tête. Avec 55 à 60 % des voix si la participation se maintient entre 55 et 70 %. Mais si le peuple se détourne des urnes. et que la participation tombe sous la barre des 45 %, le scénario bascule. Biya remonte en tête avec 40 à 45 %, reléguant Tchiroma à 20-25 %.
Le constat est implacable : Chaque électeur qui reste chez lui donne du poids à Paul Biya. Promouvoir l’abstention revient à prolonger son règne.