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Présidentielle 2025 : Le préfet du Mfoundi sort le muscle

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Le préfet du Mfoundi prépare à sa manière, la présidentielle de 2025. L’autorité administrative met en garde contre les appels à l’agitation qui circulent sur les réseaux sociaux.

Depuis le lundi 4 août 2025, le Conseil Constitutionnel a entamé l’examen, en Chambre du Conseil. Des contentieux relatifs aux candidatures pour l’élection présidentielle du 12 octobre 2025. Cette audience ouverte depuis hier matin se tient dans la salle d’audience du Conseil, au Palais des Congrès de Yaoundé.

Soulignions que contrairement aux audiences publiques, celle-ci n’est pas ouverte au grand public. Sont donc autorisés à y assister,  seuls les parties concernées et leurs avocats. Il s’agit là d’une étape décisive qui permettra de statuer sur la recevabilité des dossiers. Avant la publication de la liste définitive des candidats.

Sécurité du processus électoral

Dans le but de garantir la sérénité du processus électoral. Le préfet du département du Mfoundi met en garde contre des appels à l’agitation. Lesquels circulent sur les réseaux sociaux depuis quelques jours. Des messages qui incitent les individus à se rassembler devant le siège du Conseil Constitutionnel à Yaoundé.

Arrêté du préfet du Mfoundi : Maurice Kamto condamne

Alors même  que l’institution s’apprêtait à examiner les recours liés aux candidatures pour l’élection présidentielle d’octobre 2025. Dans sa communication, le préfet a durement rappelé que les personnes concernées par ces audiences sont clairement définies. Par le communiqué du 31 juillet 2025 du président du Conseil Constitutionnel.

Aucune velléité d’invasion

L’autorité administrative précise qu’aucune tentative d’envahir le siège de l’institution. Ou de perturber le bon déroulement de ses activités ne sera tolérée. Il ne manque pas d’inviter les habitants de la capitale à vaquer  tranquillement à leurs occupations quotidiennes. Pour le  préfet  du Mfoundi, « aucune velléité d’invasion du siège du conseil. Ou de perturbation du bon déroulement des activités périphériques ne sera tolérées ».

Selon des leaders politiques, on ne saurait  parler « d’invasion ». Face à des citoyens exerçant un droit garanti par la loi. Selon l’article 64 de la loi N° 2004/004 du 21 avril 2004 portant organisation et fonctionnement du conseil constitutionnel. Les débats devant le Conseil Constitutionnel sont obligatoirement publics en matière électorale.

Par ailleurs, l’article 37 (1) de la Constitution dispose. Que « la justice est rendue au nom du peuple camerounais ». Dès lors, tout citoyen a le droit fondamental d’assister aux audiences. Qualifier de « tentative d’invasion » la volonté de simples citoyens de se rendre dans une salle d’audience publique. Apparaît juridiquement infondé et contraire à l’esprit des textes.

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