Dieudonné Yebga dénonce le Conseil constitutionnel è quelques de la présidentielle de 2025. Il demande au Minat « d’assainir le sommier des partis politiques avant les échéances à venir ».
Dieudonné Yebga refait parler de lui à quelques jours de la prochaine élection présidentielle prévue en octobre prochain. Il dénonce l’injustice dont il dit avoir été victime au Conseil Constitutionnel.
En effet, le président « contesté » avait été investi par le Manidem où il milite depuis de longues années. Malheureusement sa candidature n’avait pas été retenue par Elecam. L’organe en charge des élections l’avait débouté.
Une décision qui avait par la suite été confirmée par le Conseil Constitutionnel. « Sur la base d’un militant nocturne qui a été investi par l’autre Président du Manidem ».
Vrai militant du Manidem
« Après la démission de Maurice Kamto du Manidem, il est clair que Dieudonné Yebga est véritable victime. De cette décision injuste du Conseil constitutionnel envers lui. Un militant du Manidem qui a voulu porter son parti à l’élection présidentielle » , estime un internaute.
Dans un communiqué par nous reçu, Dieudonné Yebga demande au ministre de l’administration territoriale. « D’assainir le sommier des partis politiques avant les échéances à venir ».
« Il faut prendre cela avec des pincettes parce qu’un retour de Kamto au Mrc peut se faire facilement. Mais qu’il retrouve son poste de président de ce parti. Il y’a de très fortes chances que l’administration territoriale ne le reconnaisse pas comme tel. Pour vice de procédure et non-respect des statuts. Le dernier paragraphe de ce communiqué m’intrigue beaucoup », réagit une fois de plus cet internaute.
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Action imprévue
En d’autres mots, estime ce dernier, les listes investies en 2026 par le Mrc. Et signées par Maurice Kamto pourraient être rejetées pour défaut de signature. Longtemps oublié de la scène politique, Dieudonné Yebga avait ressurgi en juillet dernier. Pour déposer sa candidature sous la bannière du Manidem.
Une action imprévue qui avait suffi à faire tomber celle de Maurice Kamto, désormais éliminé pour la présidentielle. Et du coup ses sympathisants avaient dénoncé une manigance orchestrée par le parti au pouvoir.
A ce jour, force est de reconnaitre que les partisans du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Pilier de la coalition de l’Alliance pour le changement (Apc). Et du groupe de Douala, n’ont pas toujours digéré la pilule.