La campagne présidentielle 2025 a débuté le 27 septembre au Cameroun. Entre meetings, affiches et ralliements, l’opposition se restructure et tente de renforcer sa position face au président sortant.
Depuis le samedi 27 septembre 2025, la campagne présidentielle a commencé dans tout le pays. Les candidats multiplient meetings et visites pour présenter leurs programmes aux électeurs. Deux jours seulement après le lancement officiel, Akere Muna et Ateki Caxton du Pal(Parti de l’Alliance Libérale) ont décidé de soutenir Bello Bouba Maïgari.
Ces ralliements donnent plus de poids à l’Undp et modifient la dynamique politique avant le scrutin présidentiel. Après l’annonce de son ralliement, Akere Muna a perdu le soutien de certains alliés. Abel Elimbi Lobé, promoteur de la plateforme Kwatal, a publié qu’il retirait son appui à l’avocat. Selon lui, ce choix affaiblit la stratégie initiale et illustre les divisions qui compliquent la cohésion de l’opposition.
Dans les rues de grandes villes comme Douala et Yaoundé, les affiches et banderoles de Paul Biya, avec le slogan « Grandeur et espérance », sont partout.
Le public remarque cette campagne très visible. Mais beaucoup soulignent que le président Biya reste peu présent sur le terrain. De nombreux citoyens commentent ces ralliements. Ils espèrent que l’opposition s’unira pour offrir une alternative crédible. Ces mouvements montrent que l’opposition doit se regrouper. Ceux qui restent dispersés risquent de perdre face au président sortant.
Akere Muna explique son choix : il souhaite « contribuer concrètement à la lutte contre la corruption et aux crises régionales« . À Douala, Cabral Libii a récemment tenu un meeting suivi par plusieurs centaines de participants, malgré les difficultés administratives.
Chaque décision peut influencer
De son côté, Issa Tchiroma Bakary reçoit le soutien discret d’Emmanuel Simh, vice-président du Mrc, malgré l’absence de consigne officielle du parti. Cette alliance illustre la complexité de l’opposition et montre que chaque décision peut influencer le résultat final de l’élection. Les prochains jours seront décisifs. La manière dont l’opposition se regroupera ou restera dispersée déterminera l’intensité de la compétition face au président Biya.