Le président de l’Assemblée nationale du Cameroun Cavaye Yeguié du haut de sa tribune contre toute attente a trouvé l’espace pour parler d’un scrutin apaisé et sécurisé.
L’échos de son plaidoyer s’est fait entendre à l’ouverture de la troisième session ordinaire du parlement qui s’est ouverte le 12 novembre 2024 à Yaoundé. Devant ses camarades du parti et les autres députés de l’opposition, le président de l’auguste chambre, a tenu à rappeler au gouvernement les enjeux de l’année 2025, qu’il a qualifié lui-même de délicat. « Je voudrais vous rappeler le caractère sensible de l’année 2025, au regard de l’élection présidentielle qui se profile à l’horizon », a-t-il déclaré devant le Premier ministre, Chief Joseph Dion Ngute. Une sorte d’exhortation faite à l’endroit de tout le gouvernent à se mettre pour l’organisation d’un scrutin apaisé et sécurisé.
Ouverture de la session parlementaire de Novembre : le cap fixé sur les défis à venir
La sortie du très honorable Cavaye Yeguié, traduit à suffire les perspectives tendues de la présidentielle de 2025 au Cameroun pour certains observateurs, le climat reste tendu compte tenu du problème de succession ou même de transition souhaitée par l’opposition et une bonne couche de la population qui formulent les critiques vis-à-vis du parti au pouvoir : « Le président Paul Biya veut garder la main, alors même qu’il est amoindri. Il pouvait bien organiser la transition en choisissant un de ses camarades comme on le voit ailleurs…. », a dit Clément Metogo, un citoyen établi à Douala.
Pour Emile Essoh « Paul Biya est libre de rester autant qu’il veut au pouvoir s’il sent ses forces. Cela ne devrait créer aucune tension. Les partis de l’opposition doivent plutôt trouver des stratégies pour éviter des tripatouillages et autres pratiques anti démocratiques », soutient cet autre habitant de Yaoundé.
Autre temps fort du discours du président de l’Assemblée nationale. Son idée sur le développement du Cameroun au travers de son budget. Cavaye Yeguié a fait une recommandation aux députés. Pour lui, « le Cameroun doit aborder l’exercice 2025 en toute sérénité. Je demeure convaincu qu’il est temps pour notre pays d’aller encore vers plus de prospérité et, à coup sûr, vers le niveau des pays émergents », a-t-il déclaré.
Il faut relever que cette session de novembre, la dernière de l’année, est essentiellement consacrée à l’examen du budget et à son adoption.
















