L’opposition Camerounaise est-elle victime du musèlement. L’interdiction d’une réunion dudit groupe à Douala remet au goût du jour la question de la fébrilité du pouvoir en place.
De quoi Yaoundé a-t-il donc peur ? Quelques mois avant la prochaine présidentielle, la fièvre monte de plusieurs crans. Et le pouvoir en place se montre de plus en plus fébrile. Alors qu’il envisageait tenir une réunion de concertation avec ses membres le 02 mai 2025. Le groupe d’opposants nommé « Groupe de Douala » s’est vu opposer une interdiction par le sous-préfet de Douala 1er.
Les faits se déroulent dans un restaurant dans la cité économique. « Consécutivement à la rencontre qui était prévue se tenir ce samedi matin. Le Sous-préfet Michel Oumarou a envoyé ses émissaires dire au maître des lieux que la réunion est interdite. Et donc qu’elle ne devrait pas se tenir », confie Sam Mbaka.
Selon Anicet Ekane, l’un des initiateurs de la rencontre, « ce n’était pas une demande d’autorisation. Cette information a été déposée en bonne et due forme. Et la loi exige qu’au dépôt l’on reçoive un récépissé, ça pas été le cas. Au lieu de venir me voir, ils sont allés au restaurant la chaumière menacer le propriétaire. Sans une signification d’interdiction parce que la loi exige également que le sous-préfet signifie l’interdiction »
L’union pour le changement
Pour le président du Manidem. Et d’autres initiateurs du « Groupe de Douala », la mesure du représentant de l’Etat est illégale et inopportune. A travers cette rencontre, le « Groupe de Douala » entendait « faire le bilan des consultations. Auprès des candidats de l’opposition politique au Rdpc. Et définir les perspectives pour concrétiser l’idée d’une candidature forte de l’opposition. A la prochaine élection présidentielle de 2025 », selon le communiqué parvenu à notre rédaction.
Le « Groupe de Douala », a appris la presse, est une initiative. Qui vise à mettre en commun les forces de l’opposition héritière de « l’Union pour le Changement » de 1992. Et de la société civile.
Face à l’immense volonté du peuple camerounais d’établir enfin un gouvernement soucieux de ses intérêts et éviter la dispersion des forces représentatives, le groupe de Douala compte rassembler le plus largement possible autour d’un accord minimal pour un candidat consensuel.
A cet effet, les principaux leaders de l’opposition ont d’ores et déjà été saisis.
Notons que le « Groupe de Douala » a été créé à la suite d’autres initiatives visant à regrouper l’opposition autour d’un idéal commun.