Dans le village de Yemsoa II, deux hommes ont récemment été arrêtés en flagrant délit de vol de cacao grâce à la vigilance des habitants et à l’action rapide des autorités.
La nuit du 6 au 7 septembre 2025 restera gravée dans la mémoire des habitants de Yemsoa II, un village situé dans l’arrondissement d’Obala dans la région du centre. Aux environs de 3 heures du matin, le nommé Jacques Ayissi et son complice Ayina ont été surpris, en train de dérober du cacao fraîchement récolté dans les plantations locales.
Tout a commencé le vendredi 6 septembre, lorsque les deux hommes ont contacté un acheteur du village pour lui annoncer qu’ils allaient effectuer une « petite opération dans la brousse à partir de 22h » et qu’il ne devait pas « s’endormir profondément ». L’acheteur, comprenant immédiatement leurs intentions, a alerté ses frères du village.
Une patrouille nocturne a alors été organisée dans les champs de cacao, dans l’espoir de surprendre les voleurs. Et c’est vers 3 heures du matin que Jacques Ayissi et Ayina sont sortis des champs, portant sur eux les fruits de leur larcin. Ils ont été immédiatement appréhendés par les habitants et conduits au chef du quartier le lendemain matin.
Sous le poids des preuves et face à l’évidence, les deux hommes ont rapidement avoué leurs actes. Ils ont ensuite été remis aux gendarmes d’Obala et placés en garde à vue, en attendant la suite de la procédure judiciaire.
Cette arrestation illustre la vigilance des communautés rurales et l’efficacité de la collaboration entre habitants et autorités locales pour protéger les récoltes et maintenir la sécurité dans les villages.
L’importance économique
Cette affaire prend également une dimension particulière, quand on considère l’importance économique du cacao dans la région. Yemsoa II et les villages voisins vivent essentiellement de cette culture. Les récoltes représentent une source majeure de revenus pour les familles, souvent vendues via des coopératives agricoles, des intermédiaires locaux ou lors de ventes groupées.
Le prix du cacao oscille actuellement entre 3 000 et 3 350 Fcfa le kilogramme, ce qui montre l’enjeu financier de chaque récolte. Une journée de vol peut donc représenter des milliers de Fcfa perdus pour les producteurs, impactant directement leur pouvoir d’achat et celui de leurs familles.