À Mintom, région du Sud, les douaniers viennent de stopper un petit camion chargée de faux médicaments, cachés dans des sacs de charbon.
Dans la soirée du mardi 5 août 2025, les douanes de Mintom ont saisi une camionnette suspecte. Elle transportait des médicaments illégaux. Des contrebandiers ont caché ces produits contrefaits sous des sacs de charbon importés de la République du Congo.
La Brigade mobile des Douanes Sud I a procédé à l’arrestation des transporteurs et à la saisie du stock potentiellement dangereux. Selon le communiqué, les autorités ont prévu de contrôler tous les produits saisis tôt le lendemain matin.
L’Ordre national des pharmaciens du Cameroun estime que plus de 25 % des médicaments vendus dans le pays proviennent de circuits illicites.
Ces produits illicites constituent une menace sérieuse pour la santé publique et alimentent les pharmacies informelles.
Plus de 246 840 comprimés
L’affaire actuelle rappelle des événements similaires, survenus récemment. Dans la région de l’Est, les autorités avaient saisi environ 490 kilos de médicaments le 19 juin 2025. Et dans le Sud-Ouest, les douanes d’Ekok avaient saisie plus de 246 840 comprimés et plusieurs milliers de millilitres de solutions injectables illicites.
Ces opérations illustrent l’effort coordonné des services de sécurité pour stopper le trafic de médicaments contrefaits. Les trafiquants utilisent des circuits informels non déclarés, échappant souvent au contrôle pharmaceutique. Les autorités sanitaires alertent : ces pratiques favorisent l’émergence de résistances antibiorésistantes et d’effets sanitaires graves.
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Un coup dur pour les réseaux
La saisie de Mintom est un coup dur pour les réseaux. Lesquels sont confrontés désormais à une surveillance accrue sur les axes frontaliers. Elle envoie un message clair aux trafiquants : les douanes renforcent leur vigilance face à ce commerce illicite.
Ce succès opérationnel devrait être suivi d’analyses laboratoires pour confirmer la nature exacte des produits interceptés.
Les enquêtes sont encours pour remonter jusqu’aux sources d’approvisionnement de ces faux médicaments. Les autorités invitent la population à se tourner vers les pharmacies agréées pour éviter toute intoxication ou consommation dangereuse