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Miel: la production en baisse au Cameroun

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Selon les chiffres donnés par le gouvernement, la baisse de la production du miel pour l’année 2024 est estimée à 4672 tonnes.

Ces estimations ont été révélées le 1ᵉʳ décembre 2024 par le Premier ministre, Chief Dion Ngute à l’Assemblée nationale pendant la présentation du programme économique, financier, social et culturel du gouvernement camerounais pour l’année 2025. Le chef du gouvernement a alors déclaré que « la production du miel au Cameroun a culminé à 4672 tonnes en 2024. Elle est en forte baisse par rapport aux 7 800 tonnes de l’année 2022 » a-t-il dit en faisant référence aux données fournies par le ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader), sur l’activité agropastorale dans l’ensemble du pays.

Il est à noter que 70% de la production du miel provient de la région de l’Adamaoua, du moins si l’on s’en tient aux informations fournies par les responsables du Projet de développement de l’élevage (Prodel), financé par la Banque mondiale. Seulement la meilleure qualité est produite dans la région du Nord-Ouest. Il s’agit plus précisément du miel blanc d’Oku, qui, comme le poivre de Penja, occupe les premières positions parmi les produits camerounais labellisés par l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI).

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Pour Richard Misongui « la qualité de ce miel est indéniable, il vaut d’ailleurs le prix d’or. Que ce soit au Cameroun ou partout ailleurs au monde, son marché se porte bien. D’ailleurs les autorités camerounaises auraient pu s’investir davantage pour faire rentrer les devises à travers ce produit tant prisé. Ce qui leur rapporte des revenus substantiels, le kilogramme de ce miel, apprend-on, revenant à 1000 Fcfa. En plus de servir pour la consommation, le miel d’Oku est utilisé par certains industriels, pour la fabrication de produits cosmétiques et pharmaceutiques. 5 à 8 tonnes de miel blanc sont exportées chaque année à partir de la région du Nord-Ouest. Le Cameroun peut doit soutenir les apiculteurs pour challenger leurs homologues Ethiopiens qui se démarquent par un miel blanc qui suscite l’admiration. Ils sont les premiers producteurs en Afrique », laisse entendre l’expert en commerce international.

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