Maroua, chef-lieu de la région de l’Extrême-Nord connait une inflation qui dépasse celle des principales villes camerounaises.
Au fond, les chiffres fournis par les services officiels de la statistique parlent d’un taux d’inflation qui est de 7,2%. Et donc presque le double celui des villes comme Douala, Bafoussam ou même Yaoundé. En somme, les prix pratiqués dans cette zone du pas sont élevés.
Effectivement, le mois de janvier 2025 a montré toutes les tendances dans les espaces marchands. Parlant de cette situation, la capitale de l’Extrême-Nord a atteint un pic dans la cherté des produits de consommation. En effet, le dernier rapport de l’Institut national de la statistique a fourni les indicateurs précis. « Au mois de janvier 2025, le taux d’inflation a atteint 7,2% dans la ville de Maroua », révélation faite.
Par ailleurs, cet indicateur représente plus du double du seuil de 3% admis dans l’espace Cemac. Une zone monétaire composée de six pays à savoir : le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale. Le Tchad et la RCA. Ainsi Maroua a atteint le niveau le plus élevé qui dépasse de loin, les autres villes au Cameroun.
Les villes les moins touchées
Donc, les données fournies par l’Ins sont allées dans les variations des cours des marchés locaux. C’est ainsi qu’en suivant les variations, on a les courbes dans certaines villes. En effet en janvier 2025, les villes les moins touchées ont été clairement identifiées. Ainsi donc, on a Garoua avec un taux d’inflation de 3%. Ensuite Ngaoundéré avec 3,3%. Et enfin Bertoua avec un taux d’inflation de 3,5%.
Les villes les plus touchées
Par contre, dans le classement, les villes les plus touchées sont en premier lieu Maroua avec un taux d’inflation de 7,2%. Deuxièmement, c’est Douala avec 5%. Ensuite on a Bafoussam avec un pic de 4,9%. On a Buéa avec 4,7%. Et la boucle avec Ebolowa avec un taux d’inflation de 4,7%.
Toutefois, les professionnels de l’économie du matché expliquent que cela est dû entre autres par des différences dans le transport. Ensuite la disponibilité des produits. Et les effets spécifiques des chaînes d’approvisionnement locales.
En revanche, Maroua, est la capitale de la région la plus pauvre du Cameroun. De plus, cette localité fait face aux attaques de la secte islamiste Boko Haram. C’est depuis 2013 que cela dure. Ce climat d’insécurité en permanence a fragilisé le tissu économique, déjà moins dynamique.