Face à la polémique suscitée par ses propos sur l’expulsion des populations non originaires du Haut-Nkam, Mamy Nyanga a récemment réagi pour se défendre devant la presse et clarifier sa position.
Françoise Puene, surnommée Mamy Nyanga et sénatrice du Rdpc, a récemment expliqué devant la presse que ses propos sur l’expulsion des populations non originaires du Haut-Nkam avaient été mal interprétés. Elle a ajouté que la vidéo diffusée avait été coupée et sortie de son contexte. Selon elle, elle relatait simplement des échanges passionnés lors d’une réunion politique. Elle n’exprimait pas son propre point de vue.
La sénatrice a aussi insisté sur son engagement envers l’unité nationale et la paix et affirme que le message diffusé ne reflétait pas sa position réelle. Ces déclarations surviennent après ses propos controversés laissant entendre que les populations non originaires du département du Haut-Nkam pourraient être expulsées si le président Paul Biya venait à perdre dans cette circonscription lors de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025.
La diffusion de ces déclarations sur les réseaux sociaux a provoqué une forte réaction de l’opposition et de la société civile. Maurice Kamto, leader du Mrc, a qualifié les propos de Mamy Nyanga d’« appel public à la haine communautaire » et a demandé au Rdpc de se désolidariser publiquement.
Cette affaire met en lumière la responsabilité des élus et l’importance d’un discours politique respectueux et inclusif, indispensable pour maintenir la cohésion sociale au Cameroun.
Le Rdpc désormais sous pression
Le Rdpc est désormais sous pression pour réagir rapidement. L’affaire pourrait affecter l’image du parti et la stabilité politique locale, à quelques semaines de l’élection présidentielle. La manière dont le parti gèrera cette crise sera scrutée par l’opinion publique et les analystes politiques.
Cette situation illustre aussi les risques liés à la diffusion massive d’informations sur les réseaux sociaux. Même des propos relatifs à des échanges internes peuvent être mal interprétés et provoquer une polémique nationale, influençant la carrière des élus et la perception du parti.
Ainsi, l’avenir de Mamy Nyanga au sein du Rdpc reste incertain. Les décisions du parti dans les prochains jours détermineront si elle sera sanctionnée ou soutenue face à cette polémique qui secoue la scène politique camerounaise.
