C’est dans le cadre de la célébration de la Journée Africaine de lutte contre les faux médicaments qu’a eu lieu la cérémonie de destruction des produits pharmaceutiques saisis par le Secteur des Douanes de l’Ouest et la Légion de Gendarmerie de l’Ouest.
Ladite cérémonie a eu lieu hier matin à la décharge HYSACAM de BANEFO. C’était en présence des autorités régionales et du chef du Secteur des Douanes de l’Ouest, SADOU Oumarou. A l’occasion, le. représentant de l’autorité administrative a prescrit une lutte de tous les instants et des actions concertées entre les différents acteurs impliqués dans la lutte contre les faux médicaments. Aussi a-t-il transmis les félicitations aux saisissants pour les résultats enregistrés, en termes de saisies des produits pharmaceutiques et des drogues.
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Précisons que la cargaison qui a été détruite est le fruit des saisies du 3e trimestre 2024. C’est la deuxième cérémonie de destruction des faux médicaments à Bafoussam en 2024. De plus en plus la douane, à travers le territoire national procéde à la saisie des cargaisons de faux médicaments. Le mois dernier, les douaniers dans la région de l’Adamaoua, lors d’un contrôle , avaient procédé à deux arrestations. La cargaison elle avait été saisie par la Brigade mobile des Douanes de Ngaoundéré sur «la base d’un renseignement», selon le patron de cette unité, le commandant Jude Mofor, par ailleurs coordonnateur de la Mission Halcomi (Halte au commerce illicite) zone 3 qui couvre les trois régions septentrionales du pays.
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Dans la plupart des temps, « les faux médicaments sont dissimulés dans des valises comme si ce sont des habits. Mais comme nous travaillons sur renseignement, nous savons qu’il s’agit de médicaments. Nous fouillons les valises et nous tombons sur ces médicaments», déclare un douanier. «Les médicaments sont réglementés et il faut une autorisation. Quand on demande l’autorisation et que la personne ne l’a pas, c’est une détention irrégulière ou importation irrégulière de médicaments», ajoute-t-il.
Au Cameroun, l’importation des médicaments est en effet soumise à l’agrément délivré à l’importateur de médicaments, l’autorisation de mise sur le marché (AMM) pour chaque produit après le contrôle de sa qualité par le Laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et d’expertise (Lanacome) et un visa d’importation délivrés par le ministère de la Santé publique (Minsanté).
















