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Luis Enrique face à l’hécatombe : le PSG privé de ses cadres avant la CAN

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Luis Enrique face à l’hécatombe. Le PSG chancelle, miné par une série de blessures qui fragilisent ses fondations. Chaque match devient une épreuve, chaque absence un coup porté à ses ambitions. Hakimi tombe, Mendes suit, Dembélé s’efface. Trois piliers s’effondrent, trois trajectoires brisées. Et désormais, c’est à Luis Enrique de trouver des réponses dans le chaos.

Le club, déjà en quête d’équilibre, voit ses ailes arrachées. Et dans ce chaos, une question s’impose : jusqu’où peut-on voler sans ses ailes ? La saison, déjà incertaine, glisse vers l’inconnu. Paris n’a plus le choix : il doit se réinventer ou sombrer.

Le club parisien, peu gêné l’année dernière par les pépins physiques, n’arrive décidément pas à vider son infirmerie cette saison.

Le PSG était presque au complet mardi, sauf Désiré Doué. Mais la soirée a tourné au cauchemar : trois nouveaux blessés. La défaite 2-1 passe au second plan. L’urgence est ailleurs.

Doué blessé mercredi. Et maintenant, trois cadres en moins : Hakimi, Mendes, Dembélé. Luis Enrique perd ses piliers. Le PSG se fragilise. Le staff doit réagir vite.

Coup de théâtre : Nuno Mendes est blessé. Aucun choc, aucun signe. Et pourtant, le verdict tombe : entorse au genou gauche. Le latéral portugais, jusque-là épargné, sera absent plusieurs semaines. Le PSG encaisse un nouveau coup dur.

En septembre, Dembélé souriait au Ballon d’Or. Mardi, son visage s’est fermé. Au Parc des Princes, la blessure a remplacé la lumière. Le contraste est brutal.

La raison n’était pas son but refusé par l’arbitrage vidéo, mais de mauvaises sensations.

Nouvelle alerte pour Dembélé. Touché au mollet gauche, il sera en soins plusieurs semaines. Déjà absent six semaines en septembre pour une blessure à l’ischio droit, il manquera le prochain rassemblement des Bleus. Encore un coup dur.

– Absence de spécialiste  –

Il semblait intouchable, imperméable aux blessures. Mais mardi, le sort s’est acharné sur Achraf Hakimi. Un geste mal dosé de Luis Diaz, une cheville prise en tenaille, et le latéral s’effondre.

Ce n’est pas qu’un choc physique, c’est une faille dans la mécanique parisienne. Hakimi, symbole de régularité, rejoint la liste des absents. Et avec lui, c’est une part de la stabilité du PSG qui vacille.

Hakimi, en larmes mardi, souffre d’une entorse sévère à la cheville gauche. Il sera absent plusieurs semaines. Le Maroc s’inquiète : la CAN approche, et son meilleur joueur est incertain.

Mercredi, son bourreau involontaire a souhaité à Hakimi « un retour rapide sur le terrain ».

Pas de doublure pour Hakimi. Le PSG l’a voulu ainsi, en ne recrutant pas cet été. Résultat : un vide à droite. Le club doit bricoler. Et vite penser au mercato hivernal.

– Mea culpa de Luis Enrique –

Face à l’absence d’Hakimi, le PSG explore des solutions. Warren Zaïre-Emery, déjà utilisé dans le couloir, revient pourtant en force dans l’entre-jeu, là où son talent s’exprime pleinement. Le repositionner, c’est prendre le risque de le désorienter.

João Neves, milieu de métier, peut dépanner. Marquinhos, pilier défensif, aussi. Mais ces ajustements ressemblent plus à des rustines qu’à des réponses. Paris cherche un latéral, mais ne trouve que des compromis. Et dans cette quête, c’est l’équilibre de toute l’équipe qui vacille.

Il y a aussi l’option « titi » avec David Boly, 16 ans et arrière droit.

Pour remplacer Mendes, Luis Enrique a des options. Lucas Hernandez, en forme, enchaîne les bonnes performances. Lucas Beraldo peut aussi dépanner. Des solutions, oui — mais aucune n’est idéale.

Mardi, le PSG a craqué. Physiquement, mentalement : dépassé. Face au Bayern, machine implacable, Paris n’a pas tenu. Seize victoires d’affilée pour les Allemands, même à dix contre onze. Le contraste est brutal.

Marquinhos l’admet : « beaucoup de joueurs ne sont pas à 100%, moi y compris ». Joao Neves et Fabian Ruiz reviennent de blessure. Kvaratskhelia et Barcola ressentent la fatigue. Mardi, ils ont avoué : « ça commence à tirer ». Le PSG est à bout.

Luis Enrique assume. Il a voulu aligner son équipe-type. Erreur. « Quand tu récupères des blessés, ils ne sont pas à 100% », reconnaît-il. Il admet : « Je dois mieux gérer ça. Même avec mon expérience, j’ai encore à progresser. »

Source: Agence France-Presse

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