La scène s’est déroulée ce week-end alors que le président Honorable Jean Michel Nitcheu, Président du Front national pour le changement avait convoqué une réunion du comité du bureau directeur à son domicile situé à Douala.
Le front national pour le changement fait-il peur au régime en place? Samedi 2 novembre dernier, le président national du FCC a convoqué une réunion du bureau directeur de son parti à son domicile privé. Aux premières heures de l’aurore, les forces de l’ordre ont encerclé le domicile du président national, l’honorable Jean Michel Nintcheu pour empêcher la tenue de la réunion.
Courroucé par ce fort déploiement des forces du maintien de l’ordre, le député de la nation leur a simplement demandé d’apporter la preuve d’interdiction de réunion dans son domicile. « En attendant, le président national du Fcc a continué à recevoir les membres du bureau », nous confie un membre du comité directeur.
« Le gouvernement camerounais nous montre une fois de plus la dictature et son incapacité à la gestion publique, Alors qu’aujourd’hui devrait avoir lieu la réunion du comité Directeur National du FCC a partir de 11h, le président national du FCC l’honorable Nintcheu Jean Michel se réveille très tôt ce matin et constate la présence des des gendarmes avec des véhicules anti émeutes ayant encerclé son domicile. Où allons-nous avec ce genre de gouvernance , si on a plus la liberté de se réunir en association politique pour penser au développement et au bien-être des populations. Nous disons non et non », s’offusque Landry Kevin Difoukou, Secrétaire départemental du Wouri pour le FCC, membres de l’APC.
Jean Michel Nintcheu : « Nous attendons que des sanctions exemplaires soient prises »
L’on se souvient que l’ex député du Social Democratic Front Jean-Michel Nintcheu avait rejoint le Front pour le changement au Cameroun, nouvelle appellation du Rassemblement pour la patrie avec comme ambition de porter les idéaux socialistes jusqu’à la présidentielle de 2025.Cette formation , notons-le est la nouvelle appellation de l’existant Rassemblement pour la patrie, créé en 1992 et rebaptisé pour l’occasion à la faveur d’une modification de ses statuts. Le FCC se dit « inspiré des idéaux du SDF originel », et veut se positionner comme un « parti de combat et de lutte pour le changement au Cameroun ».
Le député de la nation l’affirma-t-il que pour continuer à mener le « combat pour les libertés et la démocratie au Cameroun, il a fallu trouver la meilleure formule ». « Nous avons tous été déçus par la ligne politique choisie par notre ancien parti et ses dirigeants. Et davantage encore outrés par les nombreuses exclusions qui ont vidé ce parti de ses cadres les plus importants », poursuivait Carlos Ngoualem, un militant du Fcc.
















