L’intelligence artificielle est cette branche de l’informatique avec des machines capables d’accomplir des tâches qui nécessitent habituellement l’intelligence humaine. C’est l’apprentissage, le raisonnement et la résolution de problèmes
En effet, un atelier pour la mise à niveau des journalistes s’est tenu le 23 mai 2025 à Douala. Un projet porté par l’Union internationale de la presse francophone, point focal Littoral. Comme il faut suivre l’évolution du monde, les journalistes doivent s’appliquer sur les nouveaux modules.
Ainsi donc, il faut « faire des reportages dans le meilleur des mondes ». Avec « l’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la presse et les médias ». Une approche assez évocatrice. Et surtout bien expliquée par un expert de l’IA qui s’est appuyé sur les pièges à éviter.
Il faut douter de tout
Dans l’exposé fait par Beaugras Orain Djoyum, une attitude est revenue. «Le premier réflexe des journalistes, c’est de douter de tout. Il faut douter de tout. Et quand vous commencez à douter, cela vous amène à vérifier», va dire l’expert IT de l’UPF.
Grands moments d’échanges et de partage des connaissances. Un Atelier qui intervient dans un contexte particulier. L’élection présidentielle qui se tient en octobre 2025. Avec tout ce que cela comporte. « Nous sommes à la veille des élections présidentielles. Et il est important que chaque journaliste se mette à la place qui est la sienne »
C’est-à-dire « celle d’éduquer la population. Et il est bon également que chaque journaliste puisse toujours être conscient. De ce qu’être un journaliste, c’est avoir des connaissances. Avoir des compétences. Mais c’est également se former de façon continue » va dire Marie Laure Djin Soppo Ndongo Epse Moukoko.
Aussi, il faut « mettre en pratique ces connaissances », va dire le Délégué régional de la Communication du Littoral. D’ailleurs elle va dire être « honorée de savoir que l’UPF prend à mettre en pratique cette règle ».
Impacter le quotidien des reporters
Pour Dipita Tongo «L’intelligence artificielle et le journalisme sont désormais des éléments qui devraient impacter le quotidien de nos reporters ». Et «l’intelligence artificielle est un élément dont on ne plus peut se passer ». Ce sont des précisions faites par le président du Bureau exécutif du point focal Littoral.
En somme c’est un impératif pour les journalistes de s’y mettre. « Il est clair qu’à moins de six mois de la présidentielle, qu’en parle. Et l’intelligence artificielle, et on le vit déjà à travers des fake news. Des deepfakes, donc il est important pour nous d’être à la page de cette technologie ».
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Les normes déontologiques
Pour « ne pas être pris de court. Pour ne pas être ceux qui vont divulguer des informations qui ne sont pas toujours réelles. Mais que nous soyons ceux qui encadrent cette information. La traitent selon les normes déontologiques et éthiques. Pour ne pas être des journalistes dont les repères désorientent la société », va insister Dipita Tongo.
Au sortir de l’atelier les journalistes ont eu les références de certains outils de l’intelligence artificielle. Capables de nous guider pour la réalisation d’un travail de qualité.
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