Ces inondations dévastatrices dans la région de l’Extrême-Nord ont plongé plus 158 000 personnes dans la détresse. 7 personnes sont mortes et des maisons et champs ont été détruits.
Selon le dernier rapport de l’Office de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) sur la région de l’extrême-Nord, près de 8 700 maisons ont déjà été détruites par les inondations. De plus, sept personnes ont perdu la vie et huit ont été blessées. On dénombre également près de 3 000 hectares de terres cultivées détruites et 1 178 têtes de bétail perdues.
Cette tragédie a touché sept des 28 arrondissements de la région. L’arrondissement de Blangoua, situé dans le Logone-et-Chari, a été le plus durement touché avec 75 000 personnes affectées.
La plupart de ces arrondissements sont situés le long du fleuve Logone et de ses affluents, débordent à chaque saison des pluies. Le maire de Goulfey, dans le département du Logone-et-Chari, avait aussi annoncé dans un communiqué datant du 4 septembre dernier que 1 121 habitations ont été détruites et plus de 200 têtes de bétail emportées par les inondations dans sa commune. Il déplore également le décès de cinq personnes ainsi que des blessés graves et légères.
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Selon le Bulletin hebdomadaire des prévisions et alertes climatiques de l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc), ces phénomènes avaient été anticipés avec une mise en garde sur une augmentation des cas de choléra dans 7 régions du Cameroun.
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On s’attendait particulièrement à des précipitations abondantes dans la région de l’Extrême-Nord, avec des quantités allant de 40 à 108 mm. Selon l’Onacc, il y avait un danger potentiel de voir des maisons et des bâtiments publics détruits dans de nombreuses régions, en raison de fortes pluies.
















