Dans un communiqué de presse, le ministre du commerce Luc Magloire Mbarga Atangana signe et persiste que le prix de la bière n’a pas changé.
Depuis la semaine dernière, les disciples de Bacchus ont remarqué une augmentation de 50, 100 Fcfa voire plus selon certains endroits sur le prix de la bière. Une augmentation qui n’est pas du goût des consommateurs qui tancent les associations de défense des consommateurs et le gouvernement. Eux qui en sont à se crêper le chignon pour comprendre l’opportunité d’une telle augmentation dans un contexte marqué par la vie chère.
« C’est le suicide. Je pense que ceux qui ont augmenté le prix de la bière veulent tout simplement asphyxier les consommateurs. Les denrées alimentaires ont vertigineusement augmenté sur le marché. Nous voici une fois de plus confronté à une autre augmentation pendant ce temps les salaires n’ont pas augmenté », dénonce un jeune cadre. Rencontré, un chef d’entreprise basée dans la cité économique accable le gouvernement. » On est dans un pays en pleine crise financière. Chacun dans n’importe quel secteur peut se lever un beau matin et procéder comme bon lui semble à l’augmentation du prix. On a l’impression que le gouvernement est laxiste. Aujourd’hui on vous pond un communiqué pour dire que les prix n’a pas changé. Et puis quoi? » Questionne ce dernier.
Hausse des prix sur la bière : le Syndebarcam outre passe les mesures du Mincommerce
Face aux récentes augmentations des prix des boissons constatées sur le marché, le Ministère du Commerce n’est pas resté de marbre. A travers un communiqué, Luc Magloire Mbarga Atangana tient à informer l’opinion publique qu’aucune modification tarifaire n’a été autorisée pour les bières et boissons hygiéniques produites localement. Et rappelle à l’attention des consommateurs que toute révision des prix dans ce secteur est strictement encadrée par la réglementation en vigueur et nécessite une homologation préalable de l’Administration. Le ministre du commerce indique que cette procédure, qui s’applique sur l’ensemble du territoire national, exige la constitution d’un dossier réglementaire par les producteurs ou importateurs.
En conséquence, le Ministère confirme que les prix officiels demeurent inchangés, dénonce formellement les augmentations arbitraires pratiquées par certains distributeurs, réaffirme sa détermination à protéger le pouvoir d’achat des consommateurs. « Les services compétents du Ministère restent mobilisés pour assurer le strict respect des prix homologués », rassure le ministre du commerce.