La Communauté urbaine de Yaoundé (CUY) a confié la supervision de la gestion des déchets ménagers à deux bureaux d’études pour la période 2025-2030.
« Deux bureaux d’études supervisent désormais les prestations de Hysacam et Thychlof pour la période 2025-2030.» Les contrats de maîtrise d’œuvre découlent de l’appel d’offres national restreint. Les autorités ont lancé la procédure d’urgence le 16 janvier 2025. Pour encadrer la collecte, le transport, le balayage et le nettoyage des espaces publics de la capitale politique du Cameroun.
Améliorer la gestion des ordures
Le consortium Era/Ceridd a obtenu le premier lot, selon les résultats rendus publics. Pour un montant de 1,907 milliard Fcfa toutes taxes comprises (TTC). La société Creaconsult a obtenu le second lot, d’un montant de 1,904 milliard de FCFA toutes taxes comprises. Chaque marché couvre une période de soixante mois. À la CUY, on précise que les deux prestataires auront pour mission d’assurer la supervision. Et le contrôle technique de la bonne exécution des services.
Pour les services techniques de la CUY, il s’agit d’un dispositif contractuel mis en place. Pour améliorer la gestion des ordures dans la capitale. Alors, en juin 2024, la CUY avait renouvelé sa collaboration avec la société Hysacam. Suite à un appel d’offres international ouvert en urgence. Hysacam a conservé trois des quatre lots en compétition, pour un montant global de plus de 45 milliards de FCFA.
Prolifération de dépotoirs sauvages
Le quatrième lot, d’une valeur supérieure à 16 milliards de FCFA, est initialement déclaré infructueux. La Communauté urbaine de Yaoundé a ensuite attribué le marché de gré à gré à la société Thychlof SARL. Désormais responsable de la collecte dans les 3ᵉ et 6ᵉ arrondissements.
Une situation qui ne comble pas les attentes des populations. « On entend seulement les chiffres. Mais nous croupissons dans la saleté. Il y a les ordures ménagères entassées partout dans la ville. Les quartiers sont sales. Envahis par des tas d’ordures. On ne voit pas trop l’impact de ses marchés gagnés », va déclarer Richard Manga, au quartier Efoulan
Comme on peut le constater, la crise persiste dans le système de gestion des déchets à Yaoundé. La ville peine toujours à contenir l’accumulation d’ordures liée à la croissance démographique. À l’incivisme et à l’insuffisance de financements durables. La prolifération de dépotoirs sauvages et l’insalubrité demeurent visibles dans plusieurs quartiers.
















