Gaston Kelman tacle Marc Brys après que celui-ci ait déclaré dans une interview accordée à un journaliste belge que le président de la fédération camerounaise de football Samuel Eto’o n’est soutenu que par la classe populaire.
Lorsque l’on parle de stars mondiales africaines, on pense souvent aux grands noms du sport ou aux personnalités du monde du cinéma. Cependant, selon Gaston Kelman, la véritable star mondiale africaine n’est autre que le Président de la Fécafoot lui-même, aux côtés de Nelson Mandella.
Dans cette sortie audacieuse parue dans le quotidien le Messager le 21 Aout dernier, l’écrivain français d’origine camerounaise souligne que le Président de la Fécafoot Samuel Eto’o transcende les frontières du sport, de la science, des arts et des lettres pour devenir une véritable icône mondiale. De ce fait, il ne trouve pas uniquement ses fans dans les classes populaires comme l’a dit le sélectionneur des lions indomptables Marc Brys dans une entrevue.
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Ainsi, il a déclaré que : « Le président de la Fécafoot est la seule star planétaire africaine, toutes disciplines – sports, sciences, arts et lettres – confondues. A part lui et Nelson Mandela, l’Afrique n’a pas engendré d’autre personnalité aussi consensuellement adulée. Il est aussi la personnalité la plus aimée des Africains. La popularité d’une star planétaire n’a pas de frontière sociale. Cette icône est acclamée dans la rue par le peuple sans distinction de classe.
Elle est accueillie dans les palais, enseignée dans les amphithéâtres. Samuel Eto’o fils a porte ouverte auprès de toutes les têtes couronnées du monde, sa sainteté le pape ou l’inaccessible Vladimir Poutine. On a vu le bonheur du président français à partager une partie de football avec lui. Les angoisses existentielles d’un quidam ne sauraient l’assigner aux classes populaires dont il serait originaire ».
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Pour répondre dans le même temps aux propos du sélectionneur belge, l’écrivain a remis en question la renommée de ce dernier en comparaison au grand 9. « Je me demande combien de Camerounais connaissaient l’existence de cet homme avant son introduction fracassante dans notre pays en porcelaine. Devant le scepticisme des Camerounais pour ce choix, des soutiens inattendus dont on se questionne sur les motivations, ont avancé des arguments ubuesques.
On a dit que le Cameroun avait gagné ses compétitions avec des entraîneurs totalement inconnus. Evidemment, si on se réfugie derrière la superstition, on peut faire de ce modèle la règle intangible. Mais on peut aussi se dire qu’une équipe phare comme les Lions indomptables du Cameroun, cinq fois championne d’Afrique, sept fois en phase finale de la coupe du monde et médaillée olympique, peut prétendre à des entraîneurs plus flamboyants » a-t-il écrit dans sa tribune.