Frappes israéliennes sur Sanaa : huit morts et 142 blessés, selon les Houthis. La capitale yéménite, tenue par les rebelles pro-iraniens, a été visée par une série de frappes israéliennes. Les Houthis annoncent un lourd bilan : huit morts et 142 blessés. Ces frappes interviennent au lendemain d’une attaque revendiquée par les Houthis dans le sud d’Israël. Autrement dit : l’escalade militaire se poursuit entre Tel-Aviv et les rebelles yéménites.
Des collaborateurs de l’AFP à Sanaa ont indiqué avoir entendu des explosions dans la ville, et vu des colonnes de fumée s’élever de trois endroits différents de la capitale. Les autorités verrouillent les zones ciblées. Elles bouclent les sites frappés, selon un témoin sur place.
Autrement dit : accès interdit, périmètre sous contrôle. Les décombres restent inaccessibles aux civils. Et les opérations de secours se déroulent sous haute surveillance. La guerre s’inscrit aussi dans la gestion de l’après-frappe.
Le bilan s’alourdit. D’abord, le porte-parole du ministère de la Santé houthi, Anees Alasbahi, évoque deux morts et 48 blessés. Quelques heures plus tard, il révise les chiffres : huit morts, 142 blessés. Autrement dit : les frappes israéliennes ont fait plusieurs victimes civiles.
Les secouristes fouillent encore les décombres. Et redoutent de nouvelles découvertes tragiques. La “brutalité” israélienne, selon les Houthis, frappe au cœur des zones habitées. Le drame se poursuit, sous les gravats.
– Missile sur Jaffa, frappes sur Sanaa –
L’armée israélienne a ensuite annoncé avoir intercepté un missile tiré du Yémen, après que les sirènes d’alerte ont retenti dans la soirée dans le centre d’Israël. Les Houthis ont confirmé avoir visé la région israélienne de Jaffa avec un missile hypersonique Palestine 2.
À Sanaa, les frappes font polémique. La chaîne Al-Massirah annonce qu’un centre de détention a été touché. Le site abritait des prisonniers, selon les rebelles. Autrement dit : l’attaque soulève des questions sur le ciblage. Et relance les accusations de violations du droit international.
Les images diffusées montrent des bâtiments endommagés. La localisation du centre alimente les critiques. La guerre s’enfonce dans une zone grise – entre stratégie militaire et impact civil.
Les frappes touchent des zones civiles. Une centrale électrique est visée. Deux quartiers résidentiels sont également pris pour cible. La chaîne Al-Massirah diffuse des images : fenêtres soufflées, façades éventrées. Autrement dit : les bombardements frappent au cœur du quotidien.
Et exposent les civils à une violence directe. Les clichés montrent des rues jonchées de débris. Des passants observent les dégâts, sidérés. La guerre s’imprime dans la pierre. Et dans les regards.
Sur un cliché, des morceaux de métal tordu et des débris de béton jonchent une rue sous le regard des passants. Une autre montre des personnes sur le toit d’un édifice gravement endommagé.
– « D’autres opérations à venir » –
Ces frappes, qu’Israël a confirmé avoir menées, interviennent au lendemain d’une attaque au drone revendiquée par les rebelles yéménites dans la cité balnéaire israélienne d’Eilat, sur la mer Rouge. Selon les secours locaux, 22 personnes ont été blessées.
Israël revendique un succès stratégique. Sur X, le ministre de la Défense, Israël Katz, affirme que les frappes ont “éliminé des dizaines de terroristes houthis”. Il ajoute : « Des stocks de drones et d’armements ont été détruits. Autrement dit : l’armée israélienne frappe au cœur du dispositif rebelle. Et parle d’un “coup puissant” porté aux Houthis. La riposte s’inscrit dans une logique d’escalade.
Israël détaille ses cibles. Dans un communiqué, l’armée affirme avoir frappé le quartier général de l’état-major houthi. Elle vise aussi des complexes liés aux services de sécurité et de renseignement. Autrement dit : les structures de commandement sont dans le viseur.
L’armée bombarde également le siège des relations publiques militaires. L’armée israélienne cible les camps houthis. Elle identifie des armes et des combattants sur place. Et frappe ces installations sans détour. Autrement dit : Israël cherche à neutraliser les capacités offensives des rebelles.
Ces sites servaient, selon l’armée, à stocker des armements et à planifier des attaques. La riposte s’inscrit dans une logique de démantèlement militaire. Objectif : désorganiser l’appareil militaire houthi. Et affaiblir sa capacité d’action régionale.
Selon l’armée, les camps visés servaient à « stocker des armes et à planifier et exécuter des attaques terroristes contre Israël ».
Le communiqué militaire annonce qu’Israël « mènera prochainement d’autres opérations offensives contre le régime houthi ».
– « Coup douloureux » –
Depuis le 7 octobre 2023, la guerre à Gaza bouleverse la région. L’attaque du Hamas en Israël marque un tournant. En réaction, les Houthis intensifient leurs offensives. Ils tirent missiles et drones vers Israël. Ils ciblent aussi des navires marchands, présumés liés à l’État hébreu, au large du Yémen. Autrement dit : le front s’élargit. Et les Houthis revendiquent leur solidarité avec les Palestiniens.
Israël riposte sans détour. L’armée mène plusieurs séries de frappes meurtrières au Yémen. Elle cible des ports, des centrales électriques et l’aéroport international de Sanaa. Autrement dit : les infrastructures vitales sont visées. Et le message est clair : toute attaque houthie entraînera une réponse brutale.
La chaîne Al-Massirah réagit en direct. Elle annonce le raid israélien avant même de diffuser le discours d’Abdelmalek al-Houthi. Ce dernier dirige les rebelles soutenus par l’Iran. Autrement dit : l’attaque interrompt une séquence politique clé. Et transforme le message houthi en scène de guerre. La communication devient un champ de bataille.
Les Houthis verrouillent la communication. Ils mettent en garde les Yéménites : publier des images des lieux frappés revient à “rendre service à l’ennemi”. Autrement dit : toute diffusion visuelle devient suspecte. Et le contrôle de l’information s’impose comme un outil stratégique. En parallèle, les sites touchés sont bouclés. La guerre se joue aussi sur le terrain médiatique.
– Israël riposte aux Houthis –
Le Premier ministre israélien durcit sa position. L’État hébreu promet des représailles contre les Houthis. Le gouvernement israélien menace les rebelles yéménites. Tel-Aviv annonce une riposte sévère après les attaques. La réponse israélienne se veut brutale et ciblée. Les autorités israéliennes placent les Houthis dans leur ligne de mire. La posture israélienne devient offensive face aux tirs houthis.
“Toute attaque sur des villes israéliennes sera contrée par un coup douloureux porté au régime terroriste houthi”, déclare-t-il mercredi. Il réagit au tir de drone sur Eilat.
Autrement dit : Israël assume une posture offensive. Et place les Houthis dans sa ligne de mire directe. Il réagit au tir de drone sur Eilat. Autrement dit : Israël promet une riposte directe et brutale. Et place les rebelles yéménites dans sa ligne de mire. Il réagit au tir de drone sur Eilat.
Autrement dit : Israël promet une riposte directe et brutale. Et place les rebelles yéménites dans sa ligne de mire. Autrement dit : Israël promet des représailles sévères. Et place les Houthis dans sa ligne de mire directe.
Eilat est de nouveau visée. À l’extrême sud d’Israël, la ville est touchée par un drone. C’est la deuxième attaque en moins d’une semaine, selon les autorités israéliennes. Autrement dit : la menace se répète. Et la vulnérabilité du front sud s’installe dans la durée.
En août, Israël frappe près de Sanaa. Le raid vise des sites tenus par les Houthis. Résultat : le Premier ministre des rebelles, Ahmed Ghaleb Nasser al-Rahawi, est tué. Neuf ministres et deux hauts responsables périssent également. Autrement dit : l’attaque décapite une partie du gouvernement houthi. Et marque une escalade dans les représailles israéliennes.
Plus tôt ce mois-ci, des frappes israéliennes ont fait 46 morts selon les Houthis, parmi lesquels figuraient des journalistes.
Source : Agence France-Presse