Dans un contexte politique tendu où les institutions camerounaises verrouillent l’espace démocratique, où la candidature du Professeur Maurice Kamto est rejetée par la Cour constitutionnelle, et où le peuple cherche désespérément des repères, certains militants de la diaspora ont choisi une cible inattendue : Flore de Lille.
Cette femme, entrepreneure, influenceuse, et citoyenne engagée, se retrouve au cœur d’un appel au boycott lancé par des éléments radicaux de la BAS France. Une initiative qui divise, qui choque, et qui soulève une question essentielle : à quoi sert un mouvement citoyen s’il s’attaque à ceux qui souffrent et qui s’engagent à leur manière ?
– Une militante du quotidien –
Flore de Lille n’est pas une politicienne. Elle n’a ni mandat, ni parti, ni réseau institutionnel. Ce qu’elle a, c’est une voix, une histoire, et une volonté de faire bouger les choses. Depuis des années, elle sensibilise les masses à s’inscrire sur les listes électorales, à prendre conscience de la misère physique et intellectuelle dans laquelle vit la grande majorité des Camerounais. Elle parle de la pauvreté, de l’ignorance, du mépris des élites, et de la nécessité de se réveiller.
Elle a toujours soutenu le Professeur Kamto, sans en faire un étendard. Elle l’a respecté, relayé, défendu, mais sans tomber dans le fanatisme. Elle a compris que le vrai changement vient de l’éducation populaire, de la mobilisation citoyenne, et de la prise de conscience collective.
– Une histoire de résilience –
Ceux qui la critiquent oublient son parcours. Flore est arrivée en France jeune, sans attaches familiales, sans formation, sans repères. Elle a connu les galères, les humiliations, les erreurs. Mais elle n’a jamais nié ce passé. Au contraire, elle l’a transformé en force. Elle a construit une entreprise, une communauté, une voix. Elle a fait de ses failles des fondations. Elle est devenue une figure de résilience, un exemple de transformation, et une source d’inspiration pour des milliers de jeunes, au Cameroun comme dans la diaspora.
Elle n’a jamais prétendu être parfaite. Elle a toujours parlé avec sincérité, avec émotion, avec vérité. Et c’est justement cette authenticité qui dérange certains : elle ne rentre pas dans les cases, elle ne se laisse pas instrumentaliser, elle ne joue pas le jeu des clans.
– Une diversion dangereuse –
Pendant que le régime en place verrouille les institutions, que la Cour constitutionnelle rejette la candidature de Kamto, que les libertés sont bafouées, certains militants de la BAS France préfèrent s’attaquer à Flore de Lille. Pourquoi ? Parce qu’elle ne s’aligne pas aveuglément ? Parce qu’elle refuse d’être un pion ? Parce qu’elle parle avec le peuple et non pour des intérêts politiques ?
Ce boycott est une erreur stratégique et une injustice morale. Il détourne l’attention des vrais enjeux. Il fragilise une voix utile. Il divise la diaspora. Et surtout, il donne une image autoritaire et émotionnelle d’un mouvement qui devrait être lucide, structuré et fédérateur.
Il faut le dire clairement : la BAS est divisée sur cette initiative. De nombreux membres dénoncent cette dérive. Ils comprennent que le vrai combat n’est pas contre Flore, mais contre les institutions qui étouffent la démocratie. Ils savent que boycotter une citoyenne sans mandat, c’est manquer la cible, c’est fragiliser le peuple, c’est perdre du temps précieux.
– Ce que nous devons faire –
Nous devons soutenir Flore de Lille, non pas parce qu’elle est parfaite, mais parce qu’elle est authentique, courageuse, et utile. Elle incarne une forme d’engagement qui dérange : celle qui ne demande pas la permission, qui ne s’aligne pas aveuglément, mais qui réveille les consciences.
👉🏾 À la diaspora : ne vous laissez pas distraire. Le vrai combat est contre les institutions qui étouffent la démocratie, pas contre ceux qui souffrent avec vous.
👉🏾 Aux Camerounais : soutenez ceux qui vous parlent avec sincérité. Flore est l’une des rares à le faire, sans filtre, sans calcul, avec le cœur.
👉🏾 À la BAS : recentrez le combat. L’histoire jugera ceux qui auront choisi la division au lieu de la stratégie.
– En conclusion –
Flore de Lille est une voix populaire, une militante du quotidien, une femme debout. Elle mérite notre respect, notre soutien, et notre solidarité. Le Cameroun a besoin de toutes ses forces vives, de toutes ses voix libres, de toutes ses consciences éveillées. Ne laissons pas les querelles internes affaiblir le combat collectif. Le peuple mérite mieux. Flore mérite mieux. Et l’avenir du Cameroun mérite qu’on se batte ensemble, pas les uns contre les autres.
