L’information est contenue dans un communiqué signé du directeur général de boissons du Cameroun (Sabc) et parvenu à notre rédaction ce mercredi 6 novembre 2024.
Dans ledit communiqué signé de son directeur général, Boissons du Cameroun (Sabc) annonce à l’opinion publique nationale qu’elle s’est résolue à instaurer à compter du 1er novembre 2024 des frais de chargement correspondant à des prestations de manutention, de contrôle et de mise à disposition de bouteilles de bières et alcool mix en verre consigné.
Selon Stéphane Descazeaud, ce réaménagement de la politique commerciale de Boissons du Cameroun vis à vis de ses distributeurs vise à rétablir une certaine équité dans la filière brassicole face aux frais d’enlèvement facturés et aux majorations de prix pratiqués sur le marché.
Boissons du Cameroun, nous apprend-on, s’engage donc à collaborer avec les pouvoirs publics et toutes les parties prenantes intéressées pour garantir que ce réaménagement de sa politique commerciale n’affecte pas le prix de la bière et des alcools mix pour les consommateurs. Cette démarche, informe son directeur général, reflète l’engagement de Boissons du Cameroun (Sabc) à protéger le pouvoir d’achat des ménages, tout en garantissant la pérennité de la filière brassicole qui contribue de manière significative à l’emploi au développement d’une filière Agro industrielle locale et in fine à l’économie Camerounaise.
Hausse du prix de la bière : le gouvernement met en garde certains distributeurs
Ce communiqué de Boissons du Cameroun précède celui du ministère du commerce affirmant que le prix de la bière n’a pas changé au Cameroun. Face donc aux récentes augmentations des prix des boissons constatées sur le marché, le Ministère du Commerce tenait , à travers ce communiqué, à informer l’opinion publique qu’aucune modification tarifaire n’a été autorisée pour les bières et boissons hygiéniques produites localement.
Non sans rappeler que « toute révision des prix dans ce secteur est strictement encadrée par la réglementation en vigueur et nécessite une homologation préalable de l’Administration ». Cette procédure, qui s’applique sur l’ensemble du territoire national, précisait le Mincommerce, exige la constitution d’un dossier réglementaire par les producteurs ou importateurs.
En conséquence, le Ministère qui confirme que les prix officiels demeurent inchangés,
dénonce formellement les augmentations arbitraires pratiquées par certains distributeurs, réaffirme sa détermination à protéger le pouvoir d’achat des consommateurs. Et de rassurer pour terminer que « les services compétents du Ministère restent mobilisés pour assurer le strict respect des prix homologués ».