La ville de Douala va avoir un complexe agro-industriel de transformation bovine. L’achèvement dudit projet est prévu dans 3 ans.
Le ministre de la décentralisation et du développement local, Georges Elanga Obam a procédé à la pose de la première. Du pôle agro-industriel intercommunal Douala-Edéa. La cérémonie a eu lieu le 1er octobre 2025. Le site choisi est à PK 17 dans l’arrondissement de Douala 3e.
Le complexe dont il est question, va comprendre une unité d’abattage, une unité de transformation. Et une unité de traitement de sang. Et, c’est la première phase d’un vaste projet d’infrastructures à réaliser dans la métropole économique. Avec entre autres, un guichet unique de conformité, deux abattoirs, deux chaines de froids. Deux unités de transformation de viande, 500 boucheries.
Investissement prévisionnel de 26,7 milliards Fcfa
Suivant certains dispositifs, la structure va avoir un complément d’infrastructures. On parle de deux centres de traitement de déchets biogaz, deux parcs de transhumance sécurisés. Deux marchés a bétail, des bâtiments annexes, un centre de formation des jeunes. Et une unité industrielle d’aliments a bétail, le tout pour un investissement prévisionnel de 26,7 milliards Fcfa.
Aussi, la deuxième phase du projet est estimée à 165 milliards Fcfa. Elle va consister à construire sept zones fermes de pâturage ou embouches de 65 000 hectares. Et un centre d’insémination artificiel de 100 000 vaches à Édéa et dans les autres communes partenaires disposant des espaces.
Suivant les explications, l’on va retenir que ce complexe agro-industriel rentre dans le cadre de la construction d’un marché régional. Surtout ultramoderne de 20 000 têtes de bétail à Douala et Édéa. Le projet est financé par le groupe brésilien Tace Trading, avec l’apport d’autres partenaires financiers locaux et internationaux.
Réduire le coût de la viande de bœuf
En somme, ce projet est porté par les communautés urbaines de Douala et Édéa. Il est implémenté par le Conseil de l’interprofession bovine du Cameroun (Cibovic) sur une superficie de 110 hectares. Dans les rentabilités prévisionnelles, l’on devrait s’attendre à plus de 142 000 emplois directs et indirects.
Il vient combler le déficit dans marché du bétail miné par une flambée des prix. Conséquence d’une baisse de production nationale de 35 869 tonnes en 2024. L’avènement du marché régional de batail à Douala et Édéa, vient donc comme une solution pour la filière. Il est question de pallier aux pénuries récurrentes et à réduire le coût de la viande de bœuf dans les marchés locaux.