La scène de ce sous-préfet séquestré par les populations, s’est passée le 5 avril 2025, lorsqu’il se trouvait dans la brigade de gendarmerie de Kalfou.
Un fait grave s’est produit dans la localité de Kalfou, située dans la région de l’Extrême Nord, selon certaines sources. Le sous-préfet local, alors qu’il se trouvait dans un commissariat, a été séquestré par la population en colère. Selon les informations, les habitants manifestaient contre l’autorité, en raison de la construction d’un nouveau marché de bétail, sur leur site.
Ce mouvement de contestation faisait suite à des manifestations similaires, qui s’étaient déjà déroulées à Moulvoudaye, une localité voisine. Et pour l’heure, les raisons qui emmènent les populations à s’opposer au projet de l’Etat, restent à clarifier.
La tension était palpable
Selon plusieurs témoins, cette tension était déjà palpable depuis plusieurs jours, mais personne ne s’attendait à une telle escalade. En effet, les manifestants ont encerclé la gendarmerie où se trouvait le sous-préfet et refusaient de le laisser sortir. « C’était un moment très tendu, je craignais pour la sécurité du sous-préfet et certains d’entre nous présent sur les lieux« , a déclaré un témoin.
Cette séquestration d’un représentant de l’État constitue une escalade significative dans ce conflit local. Les forces de sécurité ont été déployées pour tenter de désamorcer la situation, mais les discussions avec les manifestants s’annonçaient difficiles.
Inquiétude et condamnation
Dans les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont réagi avec choc, inquiétude et condamnation. Ils ont appelé à la retenue et à la recherche de solutions pacifiques pour résoudre le problème:
- « Ceci est la manifestation d’un problème sous-jacent. C’est inacceptable, il faut souvent protéger les autorités de ce genre de violence »
- « La violence n’est pas la solution, il faut trouver un moyen pacifique de résoudre les problèmes ! »
- « Je condamne fermement la séquestration du sous-préfet, c’est un acte illégal ! »
- « Il faut respecter les autorités et les institutions, la séquestration est un acte de rébellion ! »
- « C’est une situation grave, il faut que les autorités interviennent pour mettre fin à cela ! »
















