La région de l’Extrême-Nord croupit sous le poids de la chaleur. Les fortes températures ont provoqué une vague d’incendies.
En effet les dernières statistiques parlent de 700 ménages affectés par des incendies dans les sites des personnes déplacées internes. Ces informations sont contenues dans un rapport rendu public le 12 mai 2025. Un document élaboré par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha).
Ainsi donc, les fortes chaleurs enregistrées depuis début du mois de mars dans l’Extrême-Nord ont provoqué une série d’incendies. Les experts sont précis. « Ces sinistres ont été favorisés par les vents. Et la nature des abris construits en tiges de mil. Un matériau très inflammable», nous dit-on.
739 ménages affectés dans le Mayo Sava
Egalement, les sites de personnes déplacées internes sont les plus touchés. « C’est ainsi que deux incendies ont été enregistrés dans les sites des déplacées internes de Kolofata. Et de Doulo dans le Mayo Sava, affectant 739 ménages. Et causant la mort d’un enfant ainsi que la perte de nombreux biens matériels », nous précise Ocha.
Et dans les prévisions de la Météo, le mois de mars a été marqué par une série d’incendies. Fortement dans le département du Mayo Sava. Affectant particulièrement le district de santé de Kolofata. Ces incidents ont touché 3 974 personnes. Ils ont détruit des biens essentiels. Et ont exposé environ 1 984 femmes et 299 filles à un risque de violences basées sur le genre.
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Et dans le Mayo-Sava, la fréquence des incendies, demeure une préoccupation importante pour le secteur des abris. Les rapports parlent de l’suffisance de la capacité de répondre actuellement aux besoins identifiés.
L’identification des besoins
Selon nos sources, une mission conjointe d’évaluation multi-sectorielle a été conduite. C’est avec les équipes des commissions communales de préparation. Et de réponse aux crises de Mora. Il fallait ressortir les besoins prioritaires des populations affectées par ces incendies.
Notamment, l’identification des besoins orientés principalement vers les secteurs abris. Des articles ménagers essentiels. L’eau, l’hygiène et l’assainissement et la protection. « La réponse humanitaire est en cours aux côtés des autorités communales. Qui apportent un appui au transport des intrants de Maroua à Kolofata », informe le service spécialisé des Nations unies.
Et revenant sur l’aspect humanitaire, il faut dire que l’insécurité constitue un frein. Les affrontements réguliers entre bandes armées et Forces de défense et de sécurité. Le risque d’enlèvements dans la zone du lac Tchad. Et les localités situées le long de la frontière Cameroun-Nigéria, ne favorisent pas les actions humanitaires.
