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Droits, égalité et autonomisation : Ce que femme veut…

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Célébrée sous le thème « Pour toutes les femmes et filles, droits, égalité et autonomisation », la Journée internationale des femmes (JIF) a été l’occasion pour les femmes de revendiquer leurs droits. Notre rédaction a rencontré plusieurs femmes de Douala, qu’elles soient mères, épouses, entrepreneures, étudiantes ou commerçantes, pour recueillir leurs attentes.

Le 8 mars 2025, les femmes ont célébré la 40e édition de la Journée internationale des droits des femmes. À travers le Cameroun, diverses activités ont été organisées en prélude à cette journée symbolique. Cependant, au-delà des festivités, la gent féminine attend une véritable révolution des mentalités dans une société encore marquée par le sexisme. Beaucoup déplorent le manque de reconnaissance de leur statut d’égale à celui de l’homme.

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Revendication d’égalité

Mady Edimo, enseignante de 36 ans dans un collège du 3e  arrondissement de Douala, a une revendication claire.  « Je veux que l’on respecte la femme que je suis, au même titre que les hommes ». Elle pointe du doigt le favoritisme envers les hommes, tant dans les services publics que dans son propre milieu professionnel. Elle observe qu’il est encore courant que des élèves, par exemple, accordent plus de respect à ses collègues masculins malgré ses compétences.

Félicité, employée dans une entreprise de Douala, partage cette revendication d’égalité. Pour elle, il est inacceptable que les femmes soient encore moins rémunérées que leurs collègues masculins, malgré des responsabilités similaires. « Les mentalités doivent changer », insiste-t-elle. Elle plaide également pour une égalité des chances, tant sur le plan professionnel que dans le domaine de l’éducation.

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L’accès aux droits n’est pas une faveur

Brigitte Etoundi, femme au foyer de 57 ans, exprime un sentiment similaire. Bien qu’elle soit aujourd’hui épanouie, elle regrette de ne pas avoir eu les mêmes opportunités que ses frères. « Si mes parents m’avaient donné les mêmes chances qu’aux garçons de la maison, ma vie aurait été différente », confie-t-elle. D’un autre côté, elle se félicite d’avoir rencontré un mari compréhensif. ce denier lui a permis de suivre une formation en hôtellerie. Cette chance a transformé son avenir et lui permet aujourd’hui de transmettre des valeurs d’autonomisation aux plus jeunes, notamment à ses filles.

Pour Brigitte, comme pour d’autres, cette journée est l’occasion de rappeler que l’accès aux droits n’est pas une faveur. C’est une égalité fondamentale. Elle plaide pour que : « les jeunes filles prennent conscience de leur potentiel et de leur droit à une vie meilleure. Sans se laisser limiter par des stéréotypes de genre ».

Petite note historique

La Journée internationale des droits de la femme, célébrée pour la première fois en 1911, a connu une longue évolution. Elle est officiellement reconnue par les Nations Unies en 1977. La date du 8 mars a été choisie après que les femmes russes aient exigé « du pain et la paix », lors d’une grève en 1917. Cette grève a conduit  à l’obtention du droit de vote pour les femmes en Russie.

En 2025, le combat continue. Les femmes veulent plus que des paroles : elles exigent des actions concrètes. Elles réclament des droits égaux, une autonomisation véritable et la fin des discriminations sexistes.

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