Le mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a envoyé un droit de réponse audit journal. C’est en réaction à un article paru dans l’une de ses éditions.
Le Mrc écrit à François Soudan, Directeur de la rédaction de Jeune Afrique. Cette sortie fait suite à un article paru dans son édition du 25 août 2025 signé par Mathieu Olivier. Dans lequel, le journal a qualifié l’opposition camerounaise de «plus bête d’Afrique». Selon ce parti politique, « une telle affirmation, choquante dans la forme. Et infondée dans le fond, ne peut rester sans réponse ».
Jugement méprisant
Ce parti politique de l’opposition estime que derrière ce jugement méprisant, c’est toute une stratégie de dénigrement. Qui trouve un écho complaisant dans vos colonnes. « Faire passer l’opposition pour incompétente. Afin de masquer les manœuvres systématiques du régime en place. Pour verrouiller la compétition politique », est inconcevable. Selon le Secrétaire National à la Communication, Joseph Emmanuel Ateba.
Le Mrc rappelle que la candidature de son ex-président, le Pr. Maurice Kamto, a été invalidée. Non par manque de rigueur ou d’intelligence politique. Mais, précise-t-il, à travers des procédés antidémocratiques grossiers.
Parmi ceux-ci : la manipulation orchestrée autour du Manidem. L’objectif étant de créer artificiellement une situation de « candidatures multiples ». Et fournir un prétexte fallacieux au Conseil constitutionnel pour écarter la candidature du Pr. Kamto.
Exclusion politique
Pour cette chapelle politique, « qualifier de «bêtise» la résistance courageuse d’un parti. Et d’un peuple face à une machine d’exclusion politique. C’est inverser la charge des responsabilités. Ce n’est pas l’opposition qui est « bête ». C’est le système verrouillé qui refuse l’alternance qui est cynique ».
Présidentielle 2025 : Un collectif exige une candidature unique
« Monsieur Soudan, vos propos ne salissent pas seulement le Mrc ou Maurice Kamto. Ils insultent les millions de Camerounaises et de Camerounais qui croient encore en la démocratie. Malgré la répression et les injustices. Ils trahissent aussi l’exigence de rigueur qui devrait être celle d’un journal. Qui se veut la référence panafricaine », dénonce le Mrc.
Qui exige la publication intégrale de ce droit de réponse et réaffirme son engagement à poursuivre. Par des moyens pacifiques et démocratiques, le combat pour l’État de droit. La justice sociale et l’alternance politique au Cameroun.