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Douala, Yaoundé : le riz qui fait jaser

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Depuis quelques jours, c’est la bousculade dans les grandes métropoles du Cameroun pour se procurer un sac de riz de 50 KG à 15000 Fcfa. Et pourtant…

Les voix se lèvent dans les chaumières pour dénoncer la qualité d’un riz dont on dit de très mauvaise qualité. Selon certaines sources, « ce riz a été refusé en France pour des raisons sanitaires. Les services phytosanitaires en Europe ont découvert une matière dangereuse pour sa conservation », avons-nous appris.

Nos confrères d’équinoxe nous révèlent que « au 11 janvier 2024, une cargaison de sacs de riz en provenance du Pakistan avait été saisi au port de Havre en France, environ 210 mille tonnes. Soumise aux analyses dans un laboratoire au Montpellier, on a découvert la substance de Néon niclothoïde.  Une substance utilisée dans la fabrication des peintures, utilisée dans les pesticides pour chasser les mauvais insectes ».

Douala au rythme de la vente promotionnelle du riz

Et « en novembre 2024, une cargaison avait été refoulée au port d’Angers et présentait les mêmes similitudes. C’est alors qu’une cargaison estimée à 170 mille tonnes du même riz a pris la direction du continent. Pour atterrir au Cameroun », la note est dite.

 On humilie les populations

Le Mincommerce réintègre le riz SANA dans le marché camerounais

Pour le mouvement écologie en marche, c’est une grosse humiliation. « Au Cameroun, on est né avant la honte. Pour un riz pakistanais refoulé en France, parce que de mauvaise qualité et destiné à l’alimentation du bétail. On humilie les populations en leur demandant de présenter la photocopie de la Cni en échange d’un sac de riz de 50kg vendu à 15.000 Fcfa», adéclaré Didier Yimkoua. Qui, soutient alors qu’il y a « des actes qui détruisent l’image du Cameroun. On était habitué à voir cela en Ethiopie en crise de la famine ».

Dans ses analyses, il évoque la mort précoce de l’import substitution. Pour lui encore : « A force de privilégier les importations de riz bas de gamme à l’heure de l’import substitution, aux dépens de la vulgarisation de la culture du riz à Ndop, Yagoua, Santchou, Tonga. Et au-delà, le pouvoir habitué, a oublié que gouverner c’est prévoir et prévoir c’est anticiper », dit-il.

 

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