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Douala : Un mariage perturbé à cause d’un tatouage

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Un tatouage visible sur la poitrine d’une mariée a failli faire annuler son mariage. La scène s’est déroulée le 9 août 2025, à Douala, au quartier Ngwelé 2, dans le 4ᵉ arrondissement.

Yvonne et Patrick, jeunes fiancés, s’apprêtent à se dire oui dans une cérémonie civile organisée au domicile du parrain du marié. Selon le quotidien national Cameroon Tribune du 12 aout 2025, tout se passait normalement, jusqu’à ce que le père du marié, pasteur et quinquagénaire venu de Yaoundé, aperçoive le fameux tatouage de sa future belle-fille.

« Mon mari aime ça. Et vous n’êtes que mon beau-père »

L’homme nommé Barthélémy s’offusque et exige que la jeune femme change de vêtement ou couvre son torse avec une écharpe ou tout autre tissu. Yvonne s’assume et refuse d’obéir à son beau-père. Et surtout, droite dans ses escarpins, elle rappelle que son futur mari aime ce tatouage.  « Mon mari aime ça. Et vous n’êtes que mon beau-père » . Patrick garde le silence, visiblement embarrassé.

Le ton monte et Barthélémy se met en colère. Il appelle son fils à « recadrer » la jeune femme, mais Patrick reste muet. L’officier d’état civil tente de poursuivre la cérémonie, mais trop tard. Car le pasteur quitte la salle, furieux, entraînant avec lui plusieurs proches et même le témoin du marié.

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À l’extérieur, ses proches tentent de le calmer, mais rien n’y fait. Patrick, sorti à son tour, le suit en larmes pour le raisonner en vain. Barthélémy démarre son véhicule et part. Des cris éclatent et la police est appelée pour éviter un incident.

« Parlez encore ! »

Quelques minutes plus tard, Patrick revient, suivi de son témoin. La cérémonie reprend, les alliances sont échangées et les vœux prononcés. Malgré l’absence du père, le couple célèbre ensuite son union religieusement. Les chants, les applaudissements et le célèbre refrain « Parlez encore ! » réchauffent l’ambiance.

Mais dans les conversations, certains invités superstitieux ont murmuré : « Un marié qui pleure le jour j,  c’est peut-être un mauvais présage».  Toutefois le mariage a eu lieu et le tatouage quant à lui reste gravé sur la poitrine de la jeune mariée.

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