Vers la phase de modernisation de ce corridor qui relie le Cameroun au Tchad. Le projet de modernisation du corridor Douala-N’Djamena est soutenu par la Banque mondiale, l’Union européenne et la Banque européenne d’investissement.
Considéré comme un pilier du transport intérieur et sous régional. Le chemin de fer du Cameroun rentre aujourd’hui dans une phase de profonde transformation. Les projets de renouvèlement de la voie ferrée Douala-Yaoundé et Belabo-Ngaoundéré sont en cours de lancement.
Ils vont bien au-delà d’opérations techniques. Lesquelles traduisent une volonté politique affirmée de repositionner le rail comme un levier stratégique de développement économique. De compétitivité logistique et d’intégration régionale.
Le projet de renouvellement desdites voies a été présenté aux entreprises camerounaises. Et étrangères partenaires et prestataires techniques. Dans le but d’une grande appropriation et soumissionnement auprès du Maître d’ouvrage délégué Camrail. Le gouvernement du Cameroun étant le maître d’ouvrage principal.
Modernisation de la signalisation
Pour un montant total de 152 milliards Fcfa pour ce qui est de la composante ferroviaire. Il s’agit du renouvellement de 238 kilomètres de voie entre Douala et Yaoundé. De l’autonomisation des passages à niveau.
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De la réhabilitation d’ouvrages d’art tels viaducs, tunnels, ponts, ouvrages en terre et hydrauliques. De la modernisation de la signalisation, et surtout mise en place d’un système de contrôle automatique des trains. Et des passages à niveau.
Pour ce qui est des effets escomptés, la réalisation du projet permettra de réduire les coûts. Et les délais de transport entre Douala et N’Djamena. Améliorer la sécurité et la fiabilité des infrastructures. Promouvoir le transport multimodal rail et route, stimuler davantage l’intégration économique sous régionale, entre autres.
500 millions d’euros
Le projet entre Douala et Yaoundé (238 km) est financé par la Banque Mondiale. Tandis que le projet entre Belabo et Ngaoundéré (330 km) est cofinancé par l’Agence Française de Développement. La Banque européenne d’investissement et L’Union européenne, pour un coût d’opérations de 500 millions d’euros.
Il s’agit précisément selon le gouvernement : « premièrement de remplacer les voies qui sont là actuellement. Notamment les rails, les traverses, les ballasts. Il s’agira également de moderniser le système de signalisation entre Douala et N’Gaoundéré. Question de se rapprocher davantage des normes en matière de sécurité et de sûreté ».
Il faut noter que les deux projets prennent en compte la réhabilitation des certains ouvrages tels que les tunnels. Les viaducs, les ponts, une nouvelle gare à construire au niveau de la localité de tête d’éléphant. Des zones d’instabilité des talus sur lesquels il faudra travailler.