La mobilité dans la ville de Douala va connaitre une amélioration dans les années qui viennent. Pour être plus précis, ce sera prêt d’ici à 3 ans. Et donc en 2028, la cité économique va voir une nouvelle voie de circulation construite sur les berges du Wouri. Reportage…
De l’autre bout de Douala, à Bonamoussadi, plus précisément au lieudit Denver, dans l’arrondissement de Douala 5è. Certains signes indiquent le démarrage imminent des travaux pour la construction de 4 kilomètres d’une route qui va desservir quatre arrondissements.
Ainsi, au soulagement se mêle la curiosité de certains citoyens. « On a appris que c’est par ici que cette route va commencer. Et certains de nos voisins ont vidé les lieux. Ils ont reçu des indemnisations. Nous attendons voir la route. On connait comment les choses de ce pays sont », a dit Elodie Manguè, une habitante du coin.
Et donc, à la Communauté urbaine de Douala, le projet est lancé. « Dès lors que tous les financements sont disponibles, il n’y a plus de doute », nous a-t-on fait savoir. La réalisation dudit projet. D’ailleurs les autorités de la ville ont donné l’onction au maire de la ville le 28 mars 2025. On procédait là au lancement officiel dudit projet.
Les spécificités de l’ouvrage
Plus loin, les explications du partenaire technique. Alors, l’aménagement retenu de la voie nous est décrit. C’est un quai principal de 2 x 2 voies avec Terre-Plein Central d’un linéaire de 3 900 mètres linéaires (ml). C’est deux boulevards urbains de 2 x 2 voies. Avec terre-plein central en vue du raccordement de la voie au rond-point MAETUR sur 1 700 ml d’une part.
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Et du prolongement sur 400 ml de l’axe lourd Bonabassem à partir du lieu-dit carrefour pharmacie Akwa Nord. C’est une contre-allée de 1 x 2 voies et des bretelles d’un linéaire cumulé de 4 000 ml. Avec des aménagements divers comme par exemples des espaces marchands. Des belvédères.
De plus, le partenaire technique a ajouté dans sa description la mise en des débarcadères. Des promenades le long du fleuve. En même temps on va retrouver des brettelles qui vont permettre de connecter la voie aux quartiers traversés.
En effet, c’est un ouvrage assez spécifique et qui va couter 44.443.761 192 Fcfa. Les frais d4indemnisations y compris.
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Ce que cette route va apporter
Comme c’est également important de le savoir, nous nous sommes rendus chez le maitre d’ouvrage. La Communauté urbaine de Douala, évoque la décongestionner durable du cœur urbain avec trois axes majeurs.
Il s’agit de réduire de 40% le temps de parcours entre le Nord et le Sud. De désengorger les axes stratégiques saturés, c’est-à-dire le Boulevard de la Liberté, Akwa-Nord et Bonabéri. Enfin de fluidifier l’accès au centre des affaires pour de milliers d’usagers au quotidien. On est sur le volet mobilité des hommes et des biens. Cette voix va ainsi «faciliter le déplacement des populations des arrondissements de Douala 3 et Douala 5. Soit environ 2,5 à 3 millions de citoyens qui se déplacent tous les matins. Dans un sens et le soir dans un autre. Et qui sont toujours confrontés aux engorgements de la circulation », explique Dr Roger Mbassa Ndinè.
Sur le plan économique
Par contre, l’aspect économique est tout aussi grand. Dr Roger Mbassa Ndinè pose une équation économique. «Si vous accélérez les mouvements des hommes et des biens, vous accélérez la croissance. Et c’est ce que nous sommes en train de faire. Il faut faire à ce que notre économie prenne un bol d’air et qu’elle s’accélère », dit le maire avec le regard d’un économiste
Aussi, dit-il, « cela devrait créer des emplois. Cela devrait créer des opportunités en tourisme et loisir. Cela devrait créer également un gain de temps pour ceux qui sont à Bonabéri ». Bref, « tout le monde devraient bénéficier du fait que cela va décongestionner le trafic à Douala », explique Mbassa Ndinè .
Enfin, « c’est un axe important qui s’ajoute aux autres projets pour réduire le temps à parcourir sur nos axes ». Facile de cerner que ce projet, « constitue un levier stratégique pour la mobilité dans la ville de Douala ». Et d’ailleurs « c’est un projet innovant», nous dit Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, gouverneur de la région du Littoral