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Douala : Camwater mise sur Inrigo As pour la production d’eau

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L’accord entre la Camwater et Inrigo As a été signé le 19 juin 2025. Il vise la réhabilitation et l’extension de la station d’eau potable de Japoma, à Douala. 

La Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater) a récemment signé un accord de partenariat avec la société norvégienne Inrigo As. C’est pour réhabiliter et étendre la station d’eau potable de Japoma dans la ville de Douala. L’objectif est de doubler la capacité de production de 55 000 m³/jour à 123 000 m³/jour d’ici 2032.

Ce projet vise à améliorer la qualité de l’eau distribuée. Et a également pour objectif d’augmenter le taux d’accès au service à 85 % en milieu urbain et périurbain. Il inclut la réhabilitation du chenal d’eau douce Massoumbou-Japoma, la construction de nouvelles stations de pompage.

A cela s’ajoute la mise en place d’une nouvelle unité de traitement, équipée de technologies avancées. Ainsi, Inrigo As apportera son expertise en ingénierie, en fourniture d’équipements innovants et en intégration de systèmes complexes. Cette modernisation bénéficiera à plus d’un million de résidents des quartiers de Douala. Comme Japoma, Logbaba, Nyalla et Ndopassi.

L’accès à l’eau potable demeure un défi

Toutefois, l’accès à l’eau potable demeure encore un défi et un besoin de première nécessité pour la plupart des quartiers des villes du Cameroun. Victime d’une urbanisation rapide et spontanée, les besoins en eau potable vont grandissant. C’est le cas de la population de Douala 3ème qui souffre d’un déficit et peine encore pour avoir accès à ce précieux sésame.

La Camwater annonce la réouverture du service de distribution d’eau potable dans la ville de Mfou

 

L’analyse des données révèle qu’en raison de la décadence de connexion au réseau formel d’adduction d’eau potable, les habitants de Douala 3ème s’approvisionnent dans des puits et forages réalisés sans respect de l’environnement.

70% de la population boivent l’eau des forages et 71% procèdent à la javellisation de cette eau avant consommation.

Mais malgré ces mesures prises, la qualité de l’eau reste douteuse, entrainant des maladies hydriques dont les maladies cutanées sont la principale avec un taux de prévalence à 60%.

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