Le journaliste et observateur avisé de la scène politique Benjamin Zebaze évoque quelques raisons de cette reconnaissance par une chaire à l’université.
« Dans le débat autour de l’attribution d’une chaire universitaire au Chef des Tas, Chef du gouvernement, président du Conseil national des Universités, je suis « avec » ceux qui sont « pour » », dit-il. Et d’expliquer ce qu’est une chaire à l’université. « Pour qu’on se comprenne bien, voici deux extraits de ce qu’on peut lire dans Wikipedia: Une chaire universitaire ou chaire professorale est un poste permanent d’enseignement et de recherche universitaire attribué à un enseignant, qui obtient alors le titre de professeur.
« L’ ouverture et l’attribution d’une chaire ont pour but de promouvoir une discipline, et lui confèrent ainsi qu’à son titulaire, une importante reconnaissance universitaire« , explique Benjamin Zebaze. Pour qui , » l’histoire a besoin de repères ». Et d’ironiser qu’ « en accordant cette chaire, les Camerounais en particulier, le monde entier en général ont enfin une minuscule chance de comprendre comment il a été possible de détruire un si beau pays, plein de potentialités de surcroît, en moins d’un demi siècle ».
Lui qui « vois d’ailleurs la création de plusieurs disciplines à la suite autour de « l’art de gouverner par l’absurde » ou encore de « l’art de détruire un pays, une nation en 42 leçons » ». « Paul Biya, pense-t-il, ne doit pas partir comme ça sans rien « laisser » à la science : ce serait trop facile. Les historiens doivent ensuite s’approprier son parcours initiatique et professionnel sinon les générations futures auront du mal à croire qu’un tel phénomène ait pu exister ».
De toutes les façons, se demande-t-il, à partir du moment où quelqu’un comme Jacques Fame Ndongo, de manière « fantasmagorique », est ministre « d’Etat » chargé des ordinateurs…pardon, de l’Enseignement Supérieur; que Mathias Owona Nguini est vice-Recteur d’une université, il y a encore quelle limite à la connerie ?
















