Le FMI a agi sans délai. À la demande du gouvernement sénégalais, il a lancé un programme d’aide. Jeudi, Kristalina Georgieva a confirmé ce soutien. Elle a salué les autorités pour avoir révélé l’ampleur du problème : la dette publique dissimulée.
« Le Sénégal a fait une demande de programme d’aide auprès du Fonds et nous avons immédiatement répondu. « J’ai rencontré la délégation sénégalaise ici. Kristalina Georgieva a annoncé en conférence de presse : le FMI enverra une équipe dès la fin des réunions annuelles, prévues jusqu’à samedi.
Dakar fait face à une crise budgétaire aiguë. Le déficit atteint 14 % et la dette publique s’élève à 119 % du PIB. La situation est critique.
Le gouvernement en place depuis 2024 accuse l’exécutif de Macky Sall (2012–2024) d’avoir maquillé les chiffres. Le précédent gouvernement a volontairement caché les chiffres. Le gouvernement précédent a maquillé les chiffres. Il a dissimulé la dette publique et le déficit budgétaire.
Le FMI a confirmé des erreurs majeures. Entre 2019 et 2023, les chiffres officiels sur le déficit et la dette publique étaient faux. L’écart est jugé significatif.
Le robinet financier s’est refermé. Depuis la révélation des chiffres erronés, le FMI a gelé ses décaissements, exigeant des réponses claires et des engagements fermes de la part des nouvelles autorités. Ce blocage ne relève pas d’un simple différend technique : il incarne une mise à l’épreuve de la transparence.
Le Fonds ne veut plus financer dans le brouillard. Il attend que le Sénégal trace une ligne nette entre l’ancien régime et une gouvernance fondée sur la vérité comptable. Ce moment suspendu devient alors un symbole — celui d’un tournant où l’aide internationale se conjugue à la responsabilité nationale.
– Finance sous surveillance –
Kristalina Georgieva a salué les autorités sénégalaises. Elles ont révélé un problème longtemps caché : la dissimulation de la dette. « Cela a pris du temps, mais la situation est désormais plus claire », a-t-elle affirmé.
Interrogée sur le risque systémique du secteur financier non bancaire, Kristalina Georgieva a appelé à renforcer sa supervision. Le FMI veut éviter les zones d’ombre.
Le secteur financier non bancaire domine désormais les flux. Il représente plus de la moitié des financements actuels. Pour Kristalina Georgieva, cette tendance pourrait mener à une crise si elle se poursuit.
Les marges budgétaires se sont réduites. Après une série de crises, la plupart des États sont affaiblis. Les banques centrales, focalisées sur l’inflation, limitent les capacités de réaction en cas de choc financier majeur.
Le FMI reste vigilant. Kristalina Georgieva appelle à renforcer la supervision du secteur financier non bancaire pour prévenir une crise potentielle.
– Le FMI salue le cessez-le-feu à Gaza –
Le cessez-le-feu à Gaza a apporté un soulagement rare. Kristalina Georgieva y voit plus qu’un apaisement moral : elle rappelle que la paix est aussi essentielle à la stabilité économique.
Kristalina Georgieva appelle à œuvrer pour une paix durable. Elle souligne que ses bénéfices dépasseront le cadre du conflit et serviront le développement régional.
Les conflits ont affaibli les économies voisines d’Israël et des territoires palestiniens. Les tensions internes ont aggravé leur vulnérabilité. Le conflit et les tensions internes ont laissé des séquelles durables.
« Nous avons un programme en cours en Égypte et en Jordanie, le Liban en a fait la demande et nous espérons pouvoir y parvenir, la Syrie nous a demandé un support technique pour reconstruire ses institutions. Dès lors que la paix sera là, il y aura des effets positifs pour ces pays et ceux qui les soutiennent, cela rend l’aide apportée plus efficace ».
Source: Agence France-Presse
