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Conflit Bamoun-Tikar : Atanga Nji joue les médiateurs

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En vue de la résolution du conflit entre Bamoun et Tikar, le ministre de l’administration territoriale Atanga Nji a convié les autorités traditionnelles Bamoun et Tikar dans son cabinet le 28 Janvier 2025. Le but était de restaurer la paix et d’encourager une cohabitation harmonieuse.

Le 28 janvier dernier, le Minatd a convié les leaders traditionnels Bamoun et Tikar pour une réunion. Il s’agissait précisément  du sultan roi des Bamoun, Mouhammad-Nabil Mforifoum Mbombo Njoya et Ibrahim Ngah II roi des Tikar. Le but de cette rencontre au cabinet du ministre d’Atanga Nji mardi dernier était de restaurer la paix. Et encourager une cohabitation harmonieuse entre les deux clans.

Ainsi, après des échanges intenses avec le ministre de l’Administration Territoriale, les deux chefs se sont serrés la main face à la presse en signe de réconciliation. Les gouverneurs des régions de l’Ouest, Fonka Augustine et de l’Adamaoua, Kildadi Taguieke Boukar  étaient témoins de cet instant symbolique.

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L’origine du conflit Bamoun et Tikar

En effet, les conflits entre les communautés Bamoun et Tikar remontent à février 2023, à Magba dans l’Ouest Cameroun. Le sultan roi des Bamoun sa Majesté Mforifoum Mbombo Njoya  était en visite en territoire Tikar.  Le chef Tikar dans son discours de bienvenue au roi Bamoun l’avait appelé « Mon fils ».

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Une appellation qui avait été considérée comme méprisante. Ce qui avait emmené la garde rapprochée du roi Bamoun a réagir en brutalisant le souverain Tikar et en  lui arrachant le micro des mains. Par la suite, il avait été forcé à se courber  devant le sultan. Et ce dernier avait alors utilisé son dos comme tabouret tout en l’obligeant  à dire « mon roi »  au sultan Bamoun au lieu de « mon fils ».

C’est alors qu’un violent affrontement avait déclenché entre les deux communautés. Les Tikar étaient particulièrement motivés car ils réclamaient la vengeance. Selon eux, leur chef venait d’être humilié. C’est ainsi qu’ils allaient prendre d’assaut  les rues de Magba, détruisant à leur passage, les commerces et propriétés appartenant aux Bamoun.

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