La candidature de Kamto soutenu par le Manidem anime les débats. Dans un contexte de plus en plus marqué par la prochaine élection présidentielle, le comité directeur de l’Upc -Manidem à dissiper tout malentendu.
Depuis la convocation du corps électoral, le Cameroun est entré dans une phase politique décisive. A l’approche de la prochaine élection présidentielle d’octobre 2025. « L’Upc-Manidem a appris, en même temps que tous nos compatriotes. L’annonce de l’investiture de Monsieur Maurice Kamto par Monsieur Anicet Ekane. Au nom du Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie (Manidem) », informe Albert Moutoudou.
Le président de l’Upc-Manidem tient par ailleurs à préciser. Que « l’Upc-Manidem (Union des Populations du Cameroun – Manifeste National pour l’instauration de la Démocratie Ndlr). Est le parti que Anicet Ekane a quitté en 1995. Pour créer le Manidem (Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie Ndlr). En recourant cependant à une homonymie qui n’allait pas manquer de prêter à confusion. Comme on le constate une fois de plus ».
Transition patriotique : le Manidem dénonce toute implication
Transition Politique
Evoquant le choix stratégique de sa chapelle politique. Claude Bernard Signe Wolong, Secrétaire général affirme. « L’UPC-Manidem, engagée dans le mouvement Stand Up For Cameroon aux côtés du CPP (Cameroon People’s Party). Et d’autres forces citoyennes, politiques, syndicales, sociales et intellectuelles, milite pour une Transition Politique pacifique, populaire et souverainiste ».
Cette transition, nous apprend le comité directeur, est la condition préalable à la construction d’un Cameroun nouveau. Elle vise entre autre à mettre fin à la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Bien plus à résoudre la crise humanitaire et sécuritaire dans l’Extrême-Nord.
Et à refonder de manière souveraine les institutions de la République. Notamment la Constitution, la loi électorale, les relations avec les puissances étrangères, la justice, l’armée et les médias.
Un autre Cameroun
Au terme de ce travail de refondation qui durera entre deux et trois ans, l’organisation des premières élections libres, justes et transparentes dans notre pays, espère l’Upc– Manidem. Pour qui la première étape reste la chute du régime Unc-Rdpc, par une mobilisation pacifique et non violente, déterminée et unifiée.
« L’histoire nous impose une responsabilité collective. Nous devons conjuguer nos luttes sur tous les fronts. « Un autre Cameroun est possible, d’autres choix sont nécessaires» , croit Albert Moutoudou, président de l’Upc Manidem