Le projet de lutter contre le cancer à l’Hôpital général de Douala avance avec l’acquisition d’un PET-Scan . Le ministre de la santé publique l’a fait savoir aux députés à l’Assemblée nationale.
En effet, lors de la session de juin 2025, Manaouda Malachie a fait une révélation aux parlementaires. Il a évoqué le projet de dotation d’infrastructures de pointe à l’Hôpital général de Douala. Notamment l’acquisition d’un PET-Scan. Un appareil qui va couter près de 5 milliards Fcfa.
Une chaîne complète de prise en charge
Du moins, les propos du ministre ont été précis pour ce sujet. « Au moment où nous parlons, nous finalisons le financement de l’accélérateur linéaire et du PET-Scan. Qui nécessitera entre 4 et 5 milliards Fcfa», va indiquer Manaouda Malachie.
Et dans ses précisions, le ministre de la santé publique a tracé le chemin de la réalisation dudit projet. « Ce projet se réalise avec l’accompagnement de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Plusieurs rencontres ont été organisées depuis 2024 entre les responsables du ministère de la Santé publique. Ceux de l’AIEA et ceux de l’Agence nationale de radioprotection (ANRP) », va-t-il préciser.
Selon le ministre, « à Douala, si tout se passe bien. Et si les financements sont finalisés, nous devrions disposer d’une chaîne complète de prise en charge du cancer ».
La technologie peut-elle résoudre les problèmes de développement au Cameroun ?
Une technologie nucléaire
Aussi pour la compréhension de tous, le ministre va expliquer qu’il s’agit d’une technologie nucléaire. « Le PET-Scan utilise en effet une technologie nucléaire. Avec des traceurs radioactifs pour visualiser l’activité métabolique des tissus dans le corps ». Et dans la compréhension complète, les experts sont plus explicites. « C’est un type d’imagerie médicale qui utilise un traceur radioactif, pour mesurer l’activité métabolique dans le corps. »
Et « il permet de visualiser le fonctionnement des organes et des tissus et peut être utilisée pour détecter le cancer. Les problèmes cardiaques et les troubles cérébraux. Il peut révéler des modifications de l’activité métabolique. Avant que d’autres techniques d’imagerie, comme la tomodensitométrie ou l’IRM, ne puissent détecter des anomalies structurelles », tout est bien clair.
Bref, à l’annonce du projet, beaucoup de satisfaction chez les patients. «Il faut que l’Hôpital général de Douala, soit une référence pour la prise en charge du cancer. Si on peut avoir une telle technologie au Cameroun. Maintenant il va rester l’éternel problème de maintenance. Il faut bien que les grandes écoles de formation, forment les techniciens. Pour éviter la dépendance en cas de panne », va déclarer une malade sous cape.