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Israël mène des raids meurtriers à Gaza, accuse le Hamas d’avoir attaqué ses soldats

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Mardi, les bombes israéliennes ont de nouveau creusé Gaza. En accusant le Hamas d’avoir rompu la trêve, Israël relance le cycle. Le Hamas nie, mais les corps s’accumulent. Et l’accord vacille, pris entre récit et représailles.

Alors que les bombes tombent et que les corps s’accumulent, Washington maintient le cap. JD Vance parle d’une attaque contre un soldat israélien, sans désigner clairement le Hamas. Mais il jure que « la paix du président Trump va tenir ». Une paix suspendue, plus politique que tangible.

Sous les bombes, Gaza replonge. Vingt morts, du nord au sud, selon la Défense civile du Hamas. Deux ans de guerre, une trêve fragile, et déjà les corps s’empilent. Le cessez-le-feu du 10 octobre vacille, pris entre mémoire et feu.

– La trêve vacille sous les frappes –

Face aux frappes et aux accusations, le Hamas oppose un démenti sec. Aucun tir, aucune attaque, affirme-t-il. Depuis Gaza, le mouvement islamiste tente de préserver l’image d’un cessez-le-feu encore debout, malgré les ruines qui s’accumulent.

« Le Hamas affirme n’avoir aucun lien avec les tirs à Rafah (sud) » et « réaffirme son engagement envers l’accord de cessez-le-feu ».

Avant de nier toute attaque, le Hamas avait pointé du doigt Israël. Violations, pressions et un corps d’otage qui ne sera pas remis. La trêve, déjà fragile, vacille entre accusations et absences.

Ce mardi, la branche armée du Hamas annonce avoir retrouvé deux corps d’otages. Mais aucun calendrier, aucun geste. Les dépouilles restent à Gaza, suspendues entre guerre, mémoire et négociation.

Les dépouilles d’otages dorment encore à Gaza. Depuis l’assaut du Hamas le 7 octobre, Israël a répondu par le feu. Une riposte sans mesure, une guerre qui creuse et des corps qui deviennent mémoire.

Le 19 octobre, la trêve a vacillé. Des morts, des accusations. Israël et le Hamas se renvoient la faute. Et l’accord de Trump chancelle.

La réunion s’achève, l’ordre tombe. Benjamin Netanyahu demande des frappes immédiates sur Gaza. Le communiqué est clair, la riposte brutale. Et la guerre reprend, comme un réflexe.

La parole officielle tombe. Shosh Bedrosian affirme que chaque frappe, chaque décision s’aligne sur Washington. Derrière les bombes, une coordination assumée. Et la guerre devient concertée.

– « Le Hamas le paiera cher » –

Israël Katz menace : le Hamas « paiera cher ». Il accuse le mouvement d’avoir attaqué des soldats et violé l’accord sur les corps d’otages. Aucun détail n’est donné. Et la tension monte.

Lundi soir, le Hamas a rendu des restes. Ils appartiennent à Ofir Tzarfati. L’armée avait déjà récupéré une partie de sa dépouille. Et Gaza reste le théâtre des fragments.

Le tunnel livre un corps, mais pas encore la paix. Les Brigades Ezzedine al-Qassam annoncent le report de la restitution. Et avertissent : si Israël frappe, les corps resteront enfouis. La guerre s’invite jusque dans les dépouilles.

– Otages, corps, accusations –

Le tunnel s’ouvre, la scène se fige. Des hommes cagoulés du Hamas portent un corps sous linceul blanc, supposé otage. Autour, une foule d’hommes et d’enfants, certains capturant l’instant. Le silence du linceul contraste avec le bruit des téléphones. Et Gaza devient théâtre.

Le 19 octobre, la trêve vole en éclats. Deux soldats israéliens tués, des frappes israéliennes en cascade. Le Hamas nie toute attaque, accuse Israël de manipuler le récit. Et Gaza devient l’arène des prétextes et des représailles.

Avant que les bombes ne tombent à nouveau, le ministère de la Santé du Hamas dressait déjà un bilan lourd : 94 Palestiniens tués depuis le 10 octobre. Chaque frappe ajoute un nom, chaque jour creuse le deuil. Et Gaza compte ses morts avant même les prochaines.

La première phase de l’accord livre ses chiffres : 20 vivants, 28 morts. Le Hamas respecte la libération, mais les corps manquent. À Gaza, la mémoire des captifs se fragmente. Et chaque dépouille absente devient un silence de trop.

Le Hamas s’engage à restituer chaque dépouille. Mais dans un territoire ravagé, il parle de complexité, de difficulté. Les corps se cherchent dans les décombres, et la mémoire se heurte aux ruines.

– « Très peur » –

Le Forum des familles, principale association israélienne militante pour le retour des otages, a appelé le gouvernement Netanyahu à « agir de manière décisive » contre le Hamas pour ses « violations » de l’accord.

Dans la bande de Gaza assiégée par Israël et en proie à un désastre humanitaire, la peur d’un retour de la guerre hante toujours les habitants, épuisés, luttant sans cesse pour s’approvisionner en eau et en nourriture.

« La question des otages doit être réglée afin qu’Israël ne s’en serve pas comme une excuse pour reprendre la guerre », a dit Abdelhay al-Hajj Ahmed, 60 ans, à Jabalia (nord). « J’ai très peur que la guerre reprenne. »

L’attaque du 7 octobre a entraîné côté israélien la mort de 1 221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de chiffres officiels.

L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68 531 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.

Source: Agence France-Presse

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